en une : Cours philo : Dieu

Pour demain svp

SES (lycee) > sujets expliqués - Question simple
                
Salut,

En quelle classe es-tu ? Si tu es en terminale, cette question doit être abordée quelque part dans ton manuel, dans le chapitre consacré à l’emploi et/ou au marché du travail. Quelque chose de flexible, c’est quelque chose de souple, qui change, qui s’adapte aux conditions extérieures. C’est la même chose pour le marché du travail. On dit qu’il est flexible si il s’adapte à la conjoncture économique , c’est à dire si le niveau de l’emploi et les salaires s’adaptent à la conjoncture économique. Par exemple, supposons qu’une entreprise doive faire face à une baisse de la demande qui lui est adressée. Si elle peut réduire facilement le nombre de ses employés, alors on peut parler de flexibilité du travail. On a souvent dit que cette flexibilité du marché du travail était insuffisante en France.

Il y a plusieurs formes de flexibilité : flexibilité des salaires (on peut baisser ou augmenter les salaires facilement) ; flexibilité qualitative (les salariés changent de poste selon les besoins) ; flexibilité quantitative (ce qui se passe dans le cas de l’entreprise citée ci-dessus, on licencie ou on embauche des salariés selon la demande). Il faut donc, pour répondre à la question posée, envisager ces différentes formes.

Voici quelques pistes de réflexion :
 effets positifs : la flexibilité du travail permet à l’entreprise de faire de s’adapter à la demande, ce qui est favorable à ses profits, de réaliser des gains de productivité, et donc d’améliorer sa compétitivité, ce qui peut être favorable à la croissance économique et donc créateur d’emplois. La flexibilité du travail permet aussi de réduire les coûts salariaux de l’entreprise
 effets négatifs : la flexibilité du travail se traduit par des emplois précaires (les CDD, l’intérim) qui souvent empêchent plus qu’ils ne favorisent l’intégration des chômeurs sur le marché du travail. De plus, la réduction des salaires peut entraîner une baisse de la consommation, et donc de la demande adressée aux entreprises, ce qui a un effet négatif sur la croissance, et donc sur la création d’emplois (mécanisme keynésien)

Bon courage,

Stéphane.
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