"comptabilité nationale"

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		Bonjour Mylenium, A propos de lire

Bonjour Mylenium,

A propos des phrases, je suppose que tu sais ce qu’est la compta nat (si ce n’est pas le cas, dis-le moi…)
« la compta nat permet d’analyser les circuits économiques » : les circuits économiques, c’est l’ensemble des flux, des échanges économiques entre les agents économiques (=ménages, entreprises, administrations). Analyser les circuits économiques, c’est s’interroger sur ces flux : qui fournit quoi à qui ? qui verse quel revenu à qui ? etc… Or, la comptabilité nationale mesure les agrégats (=grandeurs) économiques comme le PIB, l’investissement, l’épargne etc… qui permettent de répondre à ces questions.
« la compta nat assure la cohérence des prévisions » : prenons un exemple : L’Etat cherche à savoir le montant total de ses ressources, c’est à dire principalement les impôts, en 2001. Sur quoi va-t-on baser ces prévisions ? Sur ce qui s’est passé les années précédentes : on sait, grâce à la compta nat, qui a calculé les agrégats économiques en 1999, 1998, 1997, 1996 etc…à combien s’élevaient les impôts, l’épargne, les salaires etc… ces années-là et c’est à l’aide de ces données qu’on va prévoir le montant des impôts en 2001. C’est donc bien grâce à la compta nat que les prévisions sont cohérentes.
A propos de ta dissert, ton intuition est la bonne. La loi d’Engel dit que quand les revenus (par exemple les salaires, qui constituent la part la plus importante des revenus des ménages en France aujourd’hui) augmentent, la part des biens « primaires » dans la consommation diminue, et la part des autres biens augmente. Pourquoi ? Si on a très peu d’argent, on va le consacrer à l’indispensable : se nourrir, s’habiller. La part de ces biens primaires sera alors très importante. Si on a plus d’argent, on pourra alors le consacrer à des biens moins « indispensables », comme la culture ou les loisirs.
Entre 1990 et 1998, la pouvoir d’achat des Français a augmenté, il est donc logique que la part des biens « primaires » ait diminué.

Bon courage,

Stéphane
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