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Texte de locke

Philosophie > sujets expliqués - 25/02/2008 - Question simple
                
Bonjour je dois faire une explication de texte et j'aurai besoin de votre aide c'est un texte de Locke tiré du second traité sur le gouvernement civile voici le texte.
Voila ce que je pense avoir compris que la thèse de l'auteur est Au commencement ... à agrandir leurs possessions.
Son argumentation va de Mais depuis que l'or et l'argent ..... inégales et disproportionnées.
Son objection Car dans les gouvernement ... autant qu'il lui plait .
Sa conclusion est de de Je pense donc qu'il est facile à présent .... qu'on n'en avait besoin .
le problème est que je n'arrive pas à trouver l'interêt philosophique et la question posée par l'auteur si vous pouvez me donner éventuellement quelques pistes Merçi d'avance

Au commencement, tout le monde était comme une Amérique, et même beaucoup
plus dans l'état que je viens de supposer, que n'est aujourd'hui cette partie de la
terre, nouvellement découverte. Car alors on ne savait nulle part ce que c'était qu'argent
monnayé. Et il est à remarquer que dès qu'on eut trouvé quelque chose qui tenait
auprès des autres la place de l' argent d' aujourd'hui, les hommes commencèrent à
étendre et à agrandir leurs possessions.
Mais depuis que l' or et l' argent, qui, naturellement sont si peu utiles à la vie de
l'homme, par rapport à la nourriture, au vêtement, et à d'autres nécessités semblables,
ont reçu un certain prix et une certaine valeur, du consentement des hommes, quoique
après tout, le travail contribue beaucoup à cet égard; il est clair, par une conséquence
nécessaire, que le même consentement a permis les possessions inégales et disproportionnées.
Car dans les gouvernements où les lois règlent tout, lorsqu'on y a proposé et
approuvé un moyen de posséder justement, et sans que personne puisse se plaindre
qu'on lui fait tort, plus de choses qu'on en peut consumer pour sa subsistance propre,
et que ce moyen c'est l' or et l' argent, lesquels peuvent demeurer éternellement entre
les mains d'un homme, sans que ce qu'il en a, au-delà de ce qui lui est nécessaire, soit
en danger de se pourrir et de déchoir, le consentement mutuel et unanime rend justes
les démarches d'une personne qui, avec des espèces d'argent, agrandit, étend, augmente
ses possessions, autant qu'il lui plaît.
Je pense donc qu'il est facile à présent de concevoir comment le travail a pu
donner, dans le commencement du monde, un droit de propriété sur les choses
communes de la nature; et comment l'usage que les nécessités de la vie obligeaient
d'en faire, réglait et limitait ce droit-là : en sorte qu' alors il ne pouvait y avoir aucun
sujet de dispute par rapport aux possessions. Le droit et la commodité allaient toujours
de pair. Car, un homme qui a droit sur tout ce en quoi il peut employer son
travail, n'a guère envie de travailler plus qu'il ne lui est nécessaire pour son entretien.
Ainsi, il ne pouvait y avoir de sujet de dispute touchant les prétentions et
les propriétés d' autrui, ni l'occasion d' envahir et d'usurper le droit et le bien des autres. Chacun voyait d'abord, à peu près, quelle portion de terre lui était nécessaire; et il aurait été
aussi inutile, que malhonnête, de s' approprier et d' amasser plus de choses qu'on n'en
avait besoin.
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