en une : Le lexique de français

Le requin et la mouette

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Dans ce livre, D. de Villepin se dit convaincu du rôle pionnier qui a toujours été celui de la France en matière de liberté, de fraternité, de laïcité et de démocratie, l’auteur affirme: “Notre pays a un message d’espoir à délivrer. Il est capable d’apaiser le tumulte de la peur et de la haine, en ouvrant une perspective de justice”. C'est un livre qui porte sur la position de la France dans le cadre de la mondialisation. Fort de ses expériences ministérielles,Villepin constate que “tout ce qui se passe en dehors de nos frontières a, désormais, une répercussion sur nos vies quotidiennes, d’où la nécessité, pour lui, de se tourner vers le grand large, d’emprunter les voies de l’étranger et d’apprendre à mieux connaître le monde alentour”.
Il cherche donc à redonner un sens au monde; que l’Autre peut et doit être objet d’étonnement “qui est, aussi, une forme d’accueil”. Et c'est à ce titre qu'il peut dire qu'il ne faut jamais rejeter la différence, que la solidarité entre les peuples et les nations devient une exigence ressentie par tous, dans un monde qui s’ouvre et se referme sur lui-même comme un pauvre coquillage égaré; un univers qui perd son unité et des peuples leur identité, dans une mutation continue et inquiétante.
“La tâche la plus urgente consiste à regagner la maîtrise d’un monde qui change, estime De Villepin, faire intervenir la conscience pour faire pencher le fléau de la balance du côté de la justice. Elle seule nous permettra de retrouver le chemin de la paix...
“Si nous ne sommes pas capables de choisir une direction, d’autres le feront à notre place. Ce sont les plus volontaires, les plus convaincus, les plus audacieux d’entre nous qui fixeront le cap du monde”.
Dominique de Villepin est, certes, de ceux-ci qui continuent à croire que “tout est encore possible, à condition que l’homme se réconcilie avec lui-même en sauvegardant sa culture et sa mémoire; et se réconcilie avec l’autre, qui provoque, trop souvent la peur et le soupçon. Chacun se recroqueville sur lui-même dans la crainte d’une atteinte à ses droits ou à son identité...” dénonce M. De Villepin. Il estime que “le choc des religions et des cultures n’a pourtant rien d’inéluctable”. Enfin, que l’homme se réconcilie avec son environnement en évitant sa destruction, en le protégeant au lieu de l’exploiter.C’est en ce sens que la littérature a un rôle primordial car elle est le véhicule des pensées et des cultures. Elle permet de comprendre la différence par ses plus brillants émissaires et oblige à reconnaître la richesse des autres.
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