Anthropomorphisme
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Le sujet vous pose la question de l'origine de l'anthropomorphisme afin de savoir, si on identifie l'anthropomorphisme à une pensée qui prend l'homme comme modèle et référent, si nous pouvons développer une pensée différente, qui se centre à ce moment là sur un objet et non sur le sujet. Le problème qui se pose est donc celui la forme humaine de nos cadres de pensée.
Or, cette question revient à interroger d'abord une approche du type cartésient puisque c'est d'abord à ce type de perspective que l'on pose lorsque l'on interroge la forme humaine de notre conscience. Dans le "je suis, j'existe", Descartes nous révèle ainsi que nous ne pouvons pas éviter l'anthropomorphisme dans la mesure où nous pensons toute chose à notre mesure. Ce réflexe se fonde donc sur notre grille d'interprétation du monde. Toutefois (II) comme le montre Kant avec la structure transcendantale de notre esprit, il serait faux de vouloir déduire, de la seule forme de notre conscience, l'existence de toutes les choses. Descartes est victime du premier paralogisme (celui du sujet ou de l'âme) consistant à faire du moi la norme de toute vérité alors que le moi est toujours soumis à la donation du phénomène. Notre connaissance est donc toujours anthropomorphique dans sa forme mais n'a pas le droit de l'être sur le fond. Enfin, (III) comme le montre Nietzsche, proche en cela de Spinoza (app. livre I Ethique), la conscience humaine a des prétentions indues à l'explication. La conscience anthropomorphique procède d'une illusion surprenante selon laquelle elle prend tout ce qui se donne à elle selon des modalités humaines et ne parvient en ce sens qu'à se tromper sur la nature des choses. Nous sommes en quelque sorte tributaires d'une forme de regard déformé consistant à personnifier tout ce que nous voyons. Eviter l'anthropomorphisme est donc possible à la condition dde relativiser notre connaissance comme l'explique Hume dans L'enquête sur l'entendement humain.
Voilà un matrice de raisonnement à rattacher à vos connaissance, quitte à me demander des précisions supplémentaires. Bon courage !
Or, cette question revient à interroger d'abord une approche du type cartésient puisque c'est d'abord à ce type de perspective que l'on pose lorsque l'on interroge la forme humaine de notre conscience. Dans le "je suis, j'existe", Descartes nous révèle ainsi que nous ne pouvons pas éviter l'anthropomorphisme dans la mesure où nous pensons toute chose à notre mesure. Ce réflexe se fonde donc sur notre grille d'interprétation du monde. Toutefois (II) comme le montre Kant avec la structure transcendantale de notre esprit, il serait faux de vouloir déduire, de la seule forme de notre conscience, l'existence de toutes les choses. Descartes est victime du premier paralogisme (celui du sujet ou de l'âme) consistant à faire du moi la norme de toute vérité alors que le moi est toujours soumis à la donation du phénomène. Notre connaissance est donc toujours anthropomorphique dans sa forme mais n'a pas le droit de l'être sur le fond. Enfin, (III) comme le montre Nietzsche, proche en cela de Spinoza (app. livre I Ethique), la conscience humaine a des prétentions indues à l'explication. La conscience anthropomorphique procède d'une illusion surprenante selon laquelle elle prend tout ce qui se donne à elle selon des modalités humaines et ne parvient en ce sens qu'à se tromper sur la nature des choses. Nous sommes en quelque sorte tributaires d'une forme de regard déformé consistant à personnifier tout ce que nous voyons. Eviter l'anthropomorphisme est donc possible à la condition dde relativiser notre connaissance comme l'explique Hume dans L'enquête sur l'entendement humain.
Voilà un matrice de raisonnement à rattacher à vos connaissance, quitte à me demander des précisions supplémentaires. Bon courage !
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