en une : Le lexique de français

C urgent dissert philo

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Comme vous vous en apercevez, votre sujet fonctionne sur le fond d'une opposition classique entre la croyance qui désigne un sentiment d'adhésion de la volonté à une idée ou à un ensemble d'idées, et la raison qui signifie une capacité d'analyse sous la forme de concepts ou idées. Le troisième terme implicite est donc celui de la volonté et si l'opposition paraît classique, c'est parce qu'on a l'habitude de croire que croyance et raison sont exclusifs du fait que les motifs pour lesquels on croit ne resisteraient pas à l'analyse conceptuelle. En quelque sorte, la volonté est séduite par des motifs non rationnels lorsque nous croyons puisque la croyance consiste en fait à donner son approbation à un sentiment qui ne peut pas être prouvé selon la rigueur d'une démonstration scientifique. On peut toutefois penser que cette démonstration est fausse car la croyance peut résulter d'une procédure rationnelle, ce qui veut dire qu'on pourrait croire pour des motifs rationnels. Il s'agit alors de se demander non seulement ce que peut être une preuve de Dieu par exemple (Cf. les 2 preuves de Dieu chez Descartes par exemple dans les Méditations) mais urtout si finalement la science elle-même ne revient pas à entretenir des coryances rationnelles fondées sur des démonstrations prouvées dont on s'aperçoit au bout du compte qu'elles sont peut-être faussées ou partielles (du fait par exemple q'on peut changer de système scientifique et montrer que l'ensemble des lois considérées jusqu'à lors comme vraies sont maintenant relativement fausses ou mal assurées). Vous pouvez donc en conclure que la croyance ne s'oppose pas tant à la raison que cela peut a priori se penser. En effet, la croyance est en fait une certitude accompagnant une idée et investissant en quelque sorte les sentiments d'une personne. Elle revient donc à désigner un mouvement de la volonté confirmant une idée présente dans la raison. D'ailleurs on peut distinguer trois degrés de croyance : l'un quand l'idée pensée est crue pour des motifs irrationnels (raison et croyance s'excluent et il faut faire un choix), l'autre quand il n'y a pas exclusion mais complémentarité : les motifs de croyance sont non rationnels (raison et croyance se complètent), et enfon le dernier quand les motifs de croyance sont rationnels (la raison entretient la croyance).
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