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Commentaire de texte de bergson

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Je reprends mon message tout à fait incomplet que j'ai envoyé par erreur de manip.
D'abord, vous avez bien vu qu'il y a deux parties dans le texte, celles-là même que vous avez indiquées. Mais il est normal que vous ayez du mal à en retirer le contenu étant donné que vous cernez encore mal la thèse de l'auteur. Qq mots sur la méthode du commentaire de texte en philosophie: vous devez d'abord dans l'intro:
-identifier le thème : la nature consciente de l'homme en tant qu'elle peut être démontrée de façon certaine, la conscience comme une vérité indubitable (ie scientifique : cela doit vous faire penser aux Méditations métaphysiques de Descartes)
- la thèse de l'auteur qui reprend à nouveaux frais un problème classique de l'histoire de la philosophie: la conscience de l'homme peut-elle faire l'objet d'une science? la réponse de l'auteur est claire : on ne saurait démontrer (avec la même nécessité évidente que l'on démontre que 2 et 2 font quatre) que l'homme est par nature conscient. Exhiber ici l'argument principal de l'auteur : le raisonnement qui porte sur la conscience n'est qu'analogique, ne s'appuie que sur une comparaison qui ne peut être qu'extérieure. Or (et c'est là le fond de la thèse de l'auteur qui n'est qu'implicite en un sens dans le texte) la conscience ne peut être connue de l'extérieure car c'est en premier lieu, essentiellement, un phénomène intérieur. (voyez les données immédiates de la conscience de Bergson).
-ensuite il vous faut dégager une problématique qui orientera tout votre commentaire jusqu'à la reprendre en conclusion : d'une part il affirme que l'on ne saurait jamais démontrer avec certitude l'existence de la conscience en l'homme, et cependant c'est quelque chose que l'on admet comme allant de soi, et cette certitude que nous avons, nous dit bergson, repose sur le caractère de probabilité qu'a notre raisonnement. Or en appréhendant de cette façon le phénomène de conscience ne reste-t-on pas absolument igorant de sa nature? C'est l'enjeu que l'on peut dégager de ce texte en voyant d'abord comment dans un premier temps Bergson affirme que l'on ne peut connaître avec certitude (avec une certitude scientifique) l'existence de la conscience, et comment dans un deuxième temps ce que nous prenons pour une certitude démontrée n'est que probabable : n'est-ce pas à dire, la conscience échappant par nature à une caractèrisation scientifique, que n'ayant que cette perspective (scientifique) sur la conscience, nous ne la connaissons absolument pas?

Ensuite vous procéder au commentaire proprement dit en suivant le découpage que vous avez effectué et en mettant bien en avant les articulations et les arguments de l'auteur pour soutenir sa thèse. Et en conclusion vous reprenez de façon synthétique les questions posées en intro.

Pour une "critique" (ne songez pas d'abord à cela, car avnt tout on vous demande de bien comprendre la position de Bergson), ou plutôt donc pour mettre en perspective la pensée de Bergson, évoquez la position de Descartes ou de Spinoza qui considère la conscience comme un phénomène dérivé de la pensée même qui est première : la conscience est l'idée de l'idée (rélexion) et il veut prouver dans l'Ethique qui est démontrée de façon géométrique, qu'il appartient à la nature de l'idée d'être l'objet d'une autre idée (réflexion) (rien d'intérieur dans la perspective spinoziste contrairement à Bergson).
Voilà donc certaines précisions.
Bon courage "
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