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Connaître, c'est etre par le faire

Philosophie > sujets expliqués - 13/12/2009 - Question de cours
                
Vous partez d'une interprétation qui affirme que "la connaissance ne peut se faire que par le vécu, après que celui-ci ait modifié l'être". Je ne saisis pas bien en quoi vous parevnez à déduire cela de la formule : "Connaître, c'est être par le faire". Littéralement d'ailleurs, cette formule ne veut rien dire, puisqu'il s'agit de dire que l'opération de construction de la connaissance donne une essence et une existence (double sens de l'être) par le biais d'une action. Si en toute rigueur, cela n'a pas de sens, on peut supposer que cette affirmation veut dire que l'on ne peut développer des connaissances qu'à la condition que ces connaissances (qui portent donc sur des êtres, et permettent de les comprendre en fonction d'une essence et d'une existence) soient produites par un rapport d'action, c'est-à-dire résultent d'une forme de pratique, d'expérience, et d'agir. Cela permet alors de rejoindre votre interprétation, en concédant que le développement de la connaissance dépend du vécu, à ceci près toutefois qu'il faudrai corriger deux choses dans votre interprétation. D'une part, le fait que le faire n'est pas seulement le vécu, mais une action positive effectuée par celui qui agit, et donc transforme en pratique le monde qui l'entoure. D'autre part, cette action n'implique pas nécessairement la transformation de l'être, mais veut plutôt dire que celui qui connaît a une pratique de l'être, et se trouve en lien physique et réel avec les choses qu'il connaît. De façon plus générale, il me semble que cette phrase fait référence à une conception empiriste de la connaissance, au regard de laquelle le sujet connaissance ne peut accèder à la connaissance qu'en fonction d'une expérience.
En espérant que cela vous sera utile, et bien à vous, votre e-prof.
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