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Commentaire litteraire de l illusion comique acte 2 scene deux

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - correction
                
j aimerais savoir si mon devoir est bien structuré intro et conclusion et si les axes sont bien choisis. merci.

"l illusion comique" de Pierre Corneille a été écrite en 1636. "L étrange monstre" c'est ainsi qu'il parle de son oeuvre. La mise en abîme dans sa pièce met an avant la puissance trompeuse du théâtre, le sujet même de celle-ci.
Écrivain du 17eme siècle il s'impose dans un style baroque à travers son illusion comique.C'est pourquoi l acte deux scène deux à son importance, à ce moment naît l'illusion. Alors apparaît un personnage attendu Clindor, il est le fils de Primadant qui le recherche en vain depuis dix ans. Puis Matamore le capitaine et maître de clindor par surprise. Dans un premier temps nous évoquerons le coté orgueilleux de Matamore puis nous dévoilerons toute la lâcheté dont il peut faire preuve, Ce qui nous permettra de définir le ton de cette scène.

Au début de cette scène nous découvrons un capitaine narcissique. Il s'exprime toujours de long vers, en exagérant sans cesse.Au vers 240 " Je couche d'un revers mille ennemis à bas" l'hyperbole nous dévoile sa vanité. Corneille est très doué pour employer les hyperboles qui accompagne Matamore, ce qui donne au personnage tout son trait de caractère. Dans le vers 244 "Je vais t assassiner d'un seul de mes regards" comme dans les vers 241,245, les allégories présentes expose sa propre personne. Au vers 250 "massacre, brule, extermine" la gradation met en avant sa puissance encore de manière excessive. Au vers 258 "Quand je veux j'épouvante et quand je veux je charme" le "Je" employer ici illustre parfaitement son égocentrisme, ainsi qu'aux vers 236,327,328,et 329 le "Je" encore présent de façon répétitif accentue son coté vantard. On peut relever du vers 321 au vers 340 le champ léxical de la guerre, "mort,canon,soldat" il se veut et se voit comme un guerrier. Les rimes riches présentes dans ces vers renforce la puissance de ses mots, et de l'impact pour celui qui l'écoute. Dans l'amour et dans la guerre il se dit Matamore l'effroyable, Matamore le don juan. Au vers "264 milles mourraient par jours a force de m'aimer" l hyperbole nous prouve bien que même dans l'amour qu'il ne peut s'empêcher de se mettre en valeur. Le vers 258 "je ne suis plus q'amour,que grace,que beauté" a cette gradation on atteint le paroxysme du narcissisme. Il est alors évident de voir a travers tous ses dires que le Capitaine Matamore se complète dans sa propre illusion qu'il se fait de lui même. Mais a la fin de cette scène la peur s'installe chez Matamore et laisse place à un poltron...

C'est à l approche d'Isabelle, dont Matamore est amoureux et d 'Ardaste qui la courtise, que celui-ci se fait discret. Clindor se réjouit de se moment et provoque de plus en plus son maître. Au vers 355 " Où vous retirez vous?" cette interrogation est un véritable rappelle a l'ordre par son valet. Ce qui pousse Matamore a se justifier du mieux qu'il peut.Dans les vers 357, 358 les mots employer en début de phrase " mais, peut être" nous évoques de manière très claires ses doutes. Au vers 340,il se cherche des éxcuses, mais en vain puisque Clindor le relance de plus belle. Au vers 343 et 344 l'anaphore "Je" renforce ses dires, peut être essaye t'il d'avoir plus de crédibilité, mais cela nous démontres à quel point il ne contrôle pas la situation face à Ardaste son rival.Ces mêmes vers nous évoque aussi à quel point il a peur, puisqu'il va même jusqu'à mettre la vie de sa bien aimé en danger et tout cela pour éviter une bataille . Au vers 344 "Attendons en ce coin l'heure qui les sépares" nous dévoile un personnage pusillanime. Malgré les pertinences de Clindor, Matamore ne bouge pas le petit doigt.Au vers 346 "comme votre valeur, votre prudence est rare" il est évident que Clindor parle ici de la lâcheté de son maître, le grand Capitaine Matamore.

Au fur et à mesure que nous étudions cette scène nous nous rendons comte de l'aspect comique qu'il s'en dégage.Clindor, petit valet ironique, qui domine son maître, est toujours prêt à le provoquer ce qui oblige Matamore a se justifier à travers des propos incroyables, tellement incroyables qu'ils apparaissent invraisemblables. Le personnage héroïque bascule dans un personnage ridicule. Les deux traits de caractères de Matamore domine cette scène et lui donne se ton comique. Il a l'art de nous persuader grâce à la rhétorique de Corneille mais son comportement nous laisse douter de ses belles paroles. L'opposition entre Matamore et Ardaste peut nous laisser envisager une scéne tragique dans cette pièce mais son aspect peureux peut nous faire douter de cette éventualité.
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