en une : Le lexique de français

"suite à votre demande je renvoie mon texte et mes idées: sujet ii"

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - Question simple
                
Bonjour, j'avais demandé de l'aide mais apparement vous n'aviez pas eu tout le message, je vous envoie donc le texte et mes idées.

Merci de m'aider.

FlavieP@wanadoo.fr

Le héros-narrateur, Fernidand Bardamu, s’est engagé avec une vive gaieté dans la première guerre mondiale. Mais ne tardant pas à en saisir les dures réalités, il la prend en horreur et essaie par tous les moyens de sauver sa vie plutôt que de combattre. Il comprend ainsi toute l’absurdité de l’héroisme. Il se retrouve rapidement blessé, ce qu’il considère comme une chancepuisqu’il s’éloigne ainsi du front. A l’arrière, Bardamu découvre les hypocrisies et les profiteurs de guerre. Il est soigné à l’hôpital de Bicêtre par le professeur Bestombes, chargé de remettre les soldats sur pied pour les renvoyer au front. Comme d’autres blessés, il décide alors de jouer lui aussi l’hypocrisie.


J’avais écris enfin à ma mère. Elle était heureuse de me retrouver ma mère, et pleurnichaitcomme une chienne à laquelle on a rendu enfin son petit. Elle croyait aussi sans doute m’aider beaucoup en m’embrassant, mais elle demeurait cependant inférieure à la chienne parce qu’elle croyait aux mots elle qu’on lui disait pour m’enlever. La chienne au moins ne croit pas ce qu’elle sent. Avec ma mère nous fimes un grand tour dans les rues proches de l’hôpital, un après-midi, à marcher en traînant dans les ébauches des rues qu’il y a par là, des rues aux lampadaires pas encore peints, entre les longues façades suintantes, aux fenêtres bariolées des cents petits chiffons pendant, les chemises des pauvres, à entendre le bruit du graillon (1) qui crépite à midi, orage des mauvaises graisses. Dans le grand abandon mou qui entoure la ville, là où le mensonge de son luxe veint suinter et finir en pourriture, la ville montre à qui veut le voir son grand derrière en boîtes à ordures. Il y a des usines qu’on évite en promenant, qui sentent toutes les odeurs, les unes à epine croyables et où l’air d’alentour se refuse à puer d’avantage. Tout près, moisit la petite fête foraine, entre deux hautes cheminéesinégales, ses chevaux de bois dépeint sont trop coûteux pour ceux qui les désirent, pendant des semaines entières souvent, petits morveux rachitiques, attirés, repoussés et retenus à la fois, tous les doigts dans le nez, par leur abandon, la pauvreté et la musique.

Tout se passe en efforts pour éloigner la vérité de ces lieux qui revient pour pleurer sans cesse ur tout le monde ; on a beau faire, on a beau boire, et du rouge encore, épais comme de l’encre, le ciel reste ce qu’il est là-bas, bein renfermé dessus, comme une grande mare poour les fumées de la banlieue.

Louis-Fernidand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932.

(1) Restes ramassés d’un repas.

Première partie

1- Relevez puis commentez les éléments conctituant le principal réseau lexical du texte. (2)

2 - Repérez la figure de style dans l’expression « son grand derrière en boîtes à odures » et expliquez son sens. (2)

Seconde partie

Vous ferez de ce texte un commentaire composé (16)







Première partie


I - Relevez puis commentez les éléments constituant le principal réseau lexical du texte.


A travers un champs lexical de la misère avec des termes tels que « ébauches des rues », « chemises des pauvres », « grand abandon mou », « grand derrière en boîtes à ordures », « puer », « moisit », « petits morveux rachitiques », « pauvreté », « pleurer sans cesse » Ferdinand nous montre ce qu’il a enduré pendant la guerre, en effet il semble avoir maintenant un dégoût profond pour la société pour laquelle il doit se battre. On comprend alors l’emploi de termes plus que familiers, « pourriture », « puer », « derrière en boîte à ordure », « moisit ». Il est vrai que lorsqu’il s’agit de parler de la banlieue dans laquelle il est et de sa société le héros-narrateur utilise un style familier alors que le texte est plutôt d’un style soutenu. Cela montre que Bardamu, exposé à la laideur du monde, ne peut s’empêcher de parler de cette manière. Ainsi en utilisant ce champs lexical, d’un style plutôt familier, cela rend ce texte beaucoup plus crédible et on compend mieux alors ce qu’a vécu Bardamu et ce qu’il ressent.

II - Repérez la figure de style dans l’expression « son grand derrière en boîtes à ordures » et expliquez son sens.

Dans l’expression « son grand derrière en boîtes à ordures » le héros-narrateur personnifie la
nature, en effet l’emploi du mot « derrière » fait de le ville un être humain. Cette expression traduit alors l’hypocrisie, Bardamu étant en plein dedans « Bardamu découvre les hypocrisies », « comme d’autres blessés, il décide alors de jouer lui aussi l’hyupocrise ». Mais ce qui est dénoncé c’est surtout l’hypocrisie de la société où on a de beaux jardins et parcs, de beaux quartiers - ce qui fait référence à la « belle époque » - mais les faubourgs des villes, où sont les usines, sont pauvres et tristes. Les « boîtes à ordures », ce sont alors les usines et les « ordures » sont peut-être les hommes qu’on y fait travailler où ce qu’on y produit.

Deuxième partie


Commentaire Composé

I - Un texte lyrique

a - Alternance style familier / style soutenu ( cela montre que Bardamu exposé à la laideur du monde ne peut s’empêcher de s’exprimer familièrement

b - Dégoùt de la société pour laquelle Bardamu se bat

II - Un texte épique

a - Une époque hypocrite ( Bardamu + société )

b - Déscription de la banlieue
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