Le naturalisme

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - Question simple

	le naturalisme revenir au plan			docs
		je voudrais des arguments et d(...)
		Commençons par une analys lire

Commençons par une analyse du sujet. Zola propose une nvouelle définition du roman, qui oppose deux conceptions radicalement antagonistes de la fonction de la littérature, et en particulier du roman : l’une privilégie l'imagination comme qualité maîtresse chez l’auteur, et proposera donc des œuvres de fiction, et une littérature d’évasion, "romanesque" sans doute, mais non pas "réaliste". L’autre, que préconise Zolan envisage le roman comme reflet de la réalité (et non fuite dans l’imaginaire) et va même plus loin, puisqu’il prétend ne pas seulement imiter la réalité ou la représenter, mais directement donner de vrais "lambeaux de la vie humaine", en faisant se "mouvoir des personnages réels dans un milieu réel".
La problématique va alors être de se demander comment Zola peut-il prétendre assumer ce paradoxe d’un roman (et non d’un documentaire!), et donc d’une fiction (par définition) dont les personnages seraient des êtres "réels", alors qu’ils sont eux aussi par définition des êtres de papiers. Il faut bien souligner ce paradoxe de "personnages réels". D’autant plus que, si Zola s’est servi de notes et a étudié la réalité sociale qu’il décrit, il ne présente pas la vie d’une personne réelle, identifiable, qui aurait réellement existé (ce n’est pas de la biographie ni du reportage). Il s’agit de comprendre qu’est-ce qui peut tenir lieu de "réalité" dans un ouvrage fait de mots et de représenrtions ? L’analyse du milieu, les petits détails réalistes (vêtements, habitudes alimentaires, descriptions des accidents de la vie), l’idiolecte des personnages (leur manière de parler), la description des rapports de classes et des enjeux économiques et politiques…
Mais c’est tout de même un roman, et un roman romancé : essaye de noter tout ce qui "en fait trop" dans le misérabilisme, tous les malheureux hasards et accidents du sort qui sont en fait décidés par le romancier, le pathétique des situations, le poétique de certaine description (et donc l’annoblissement et la transfiguration du réel par l’auteur).

Bonne chance
"

Documents attachés :

aucun document joint.