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Sujet / exercice : problematisation d un sujet de dissertation
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Enoncé & travail préliminaire :  J éprouve vraiment des difficultés a problematiser mes sujets de dissertation

je voulais avoir votre avis sur ma problématique par rapport a mon sujets

je vous joint une ébauche d intro et un plan

sujet:::le critique Roederer écrit :
"malgré la surcharge et l'interruption des événements; l'intérêt de chacun (des personnages) se soutient. Quant à la forme(...) l'auteur a poussé aussi loin que possible l'art de tourmenter la curiosité sans l'affaiblir, et de s'en jouer sans la lasser" Dans quelle mesure ce jugement vous semble-t-il convenir à Jacques le fataliste ?

Le genre romanesque , apparu près d?un siècle et demi avant l?écriture de notre oeuvre avec des romans tels que « la princesse de Clèves » ou « don quichotte », a rapidement été soumis à une « norme » basée essentiellement sur des procédés tels que la linéarité du récit, l?absence de dialogue ou encore l?unité de l action. Même si cela est vrai dans l?ensemble, nombreux grands romans du XVIIIème siècle comme l ?Astrée sont d ?une extraordinaire surcharge et discontinuité.
Dès les premières pages, « Jacques le fataliste » apparaît comme un roman atypique présentant une esthétique romanesque hors du commun. Aussi Le critique Roederer écrit : « malgré la surcharge et l'interruption des événements; l'intérêt de chacun (des personnages) se soutient. Quant à la forme(...) l'auteur a poussé aussi loin que possible l'art de tourmenter la curiosité sans l'affaiblir, et de s'en jouer sans la lasser".
En effet, Diderot remet en cause cette « norme » du récit dans un but didactique ( l intérêt) mais aussi esthétique (la curiosité). A la suite du critique nous mettrons en évidence ce qui fait cette nouveauté ou cet écart de « Jacques le fataliste » : une narration baroque faite d?accumulations, de fragmentations, de dissociations entre les évènements et les personnages. Le critique cherche aussi à nous mettre sur la voie des objectifs de l'auteur et de son art narratif : ainsi pourra-t-on se demander en quoi peut consister la "curiosité" du lecteur (de quel lecteur ?) de « jacques le fataliste », tant en termes de contenus qu'en termes esthétiques (interventions d'auteur, emplois expressifs, adresses au lecteur, etc.?), dans quels buts cette "curiosité" est sollicitée, et comment opère le couple "tourmenter/jouer" face au couple "affaiblir/lasser". Mais cette analyse est insuffisante, voire restrictive. On montrera qu'il y a d'autres richesses et d'autres ressorts dans ce roman que le pur effet de surprise ou de provocation. Et qu a travers toutes ces bizarreries littéraires se dégage malgré tout une grande unité celle d?une tentative d?adéquation entre la vie réelle et le roman, « Jacques le fataliste » figure comme une recherche perpétuelle d?authenticité.

1) un roman atypique
le refus de linéarité combat contre les romans tout faits, à la Prévost
les interruptions
une absence de repères
2) l intérêt du lecteur se monte justement sur ces non dits et sur tous les contrastes du roman à la « Diderot » versus romans classiques
3) porté de ces contrastes => une recherche d authenticité une volonté didactique d'éduquer son lectorat

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