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Sujet / exercice : Commentaire d'un passage du Rouge et le Noir (Stendhal)
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Enoncé & travail préliminaire :  Bonjour,

Je dois faire un commentaire composé pour mardi et depuis tt les vacances j'ai essailer mais je sui perdu je sui nul en francais veuilez m'aidez voicit le sujet c'est sur le texte de Stendhal, le rouge et noir voicit le texte sur le quel je dois faire mon comentaire composé

ses regard le lendemain, quand il revit Mme de Renald, étaient singuliers ; il l' observait comme un ennemi avec lequel il va falloir se battre. Ces regards, si différents de ceux de la veille, firent perdre la tête à Mme de Renald : elle avait été bonne pour lui, et il paraissait fâché. Elle ne pouvait détacher ses regards des siens.
La présence de Mme Derville permettait à Julien de moins parler et de s'occuper davantage de ce qu'il avait dans la tête. Son unique affaire, toute cette journée, fut de ce fortifier par la lecture du livre inspiré qui retrempait son âme.
Il abrégea beaucoup les leçons des enfants, et ensuite, quand la présence de Mme de Renald vint le rappeler tout à fait aux soins de sa gloire, il décida qu'il fallait absolument qu'elle permit ce soir-là que sa main restât dans la sienne.
Le soleil en baissant, et rapprochant le moment décisif, fit battre le coeur de Julien d'une façons singulière. La nuit. Il observa, avec joie qui lui ôta un points immense de dessus la poitrine, qu'elle serait fort obscure. Le ciel chargé de gros nuages, promenés par un très chaud, annoncer une tempête. Les deux amies se promenèrent fort tard. Tout ce qu'elles faisaient ce soir-là semblait singulier à Julien. Elle jouissaient de ce temps, sui, pour certaines âmes délicates, semble augmenter le plaisir d'aimer.
On s'assit enfin, Mme de Renald à coté de Julien, et Mme de Derville près de son amie. Préoccupé de ce qu'il allait tenter, Julien ne trouvait rien a dire. La languissait.
Serai-je aussi tremblait, et malheureux au premier duel qui me viendra? se dit Julien, car il avait trop de méfiance et de lui et des autres, pour ne pas voir l'état de son âme.
Dans sa mortelle angoisse, tous les dangers lui eussent semble préférables. Que de foi ne désira-t-il pas voir survenir à Mme de Renald quelque affaire qui l'obligeât de rentrer à la maison et de quitter le jardin! La violence que Julien était obligé de se faire était trop forte pour que sa voix ne fut pas profondément altérée ; bientôt la vois de Mme de Renald devint tremblante aussi, mais Julien ne s'en aperçut point. L'affreux combat que le devoir livrait à la timidité était trop pénible pour qu'il fut en état de rien observer hors lui-même. Neuf heures trois quarts venait de sonner à l'horloge du château, sans qu'il eut encor rien osé, Julien, indigné de sa lâcheté, se dit : Au moment précis ou dis heures sonneront, j'exécuterai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soi, ou je monterai chez moi me brûler la cervelle.
Après un dernier moment d'attente et d'anxiété, pendant lequel l'excès de l'émotion mettait Julien comme hors de lui, dix heures sonnèrent à l'horloge qui sa poitrine, et y causait comme un mouvement physique.
Enfin, comme le dernier coup de dis heures retentissait encor, il étendit la main et prit celle de Mme de Renald, qui la retira aussitôt, Julien, sans trop savoir ce qu'il faisait, la saisit de nouveau. Quoique bien ému lui-même, il fut frappé de la froideur glacial de la main qu'il prenait ; on fit un dernier effort pour la lui ôter, mais enfin cette main lui resta.
Son âme fut inondé de bonheur, non qu'il aimât Mme de Renald, mais un affreux supplice venait de cesser.

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