Enoncé & travail préliminaire :  "l'illusion comique" de Pierre Corneille a été écrite en 1636, époque du baroque. "L'étrange monstre" c'est ainsi qu'il parle de son oeuvre. Ecrivain du XVII ème siècle, à travers l'illusion comique il tente de s'imposer dans un style baroque. La mise en abyme dans sa pièce met en avant la puissance du théatre. Dans l'extrait que nous étudions nous retrouvons Clindor en prison, il est comdamné pour la mort d'Ardaste. C'est alors que nous découvrons une autre facette de sa personalité. Jusqu'a prèsent Clindor nous été apparut un peut frippon avec son maitre Matamore, et volage, quand il courtise Lyse, la servante d'Isabelle sa bien aimé. C' est alors que nous découvrons un tout autre personnage. Dans un premier temps nous évoquerons à quel point cette affliction le réduit au désespoir, puis nous verrons comment il réussi à combattre ses démons.

Cette tirade n'est pas sans nous rappeler celle d' Isabelle au début de cette acte, meme souffrance, meme désir de mourrir pour l'etre aimé. Dès le début de cette scène on peut voir que Clindor commence à s'inquiéter de son sort. Au vers 1229 "ne m'abandonnez point soyez moi plus fidèles" il est évident qu'il implore ses souvenirs, si chers, si réconfortants, de ne pas le quitter. On peut alors se rendre à l'évidence que Clindor commence à désespérer. C' est alors que sa lutte contre sa peur commence. Aux vers 1242 et 1244,Il croit mourrir pour avoir était amant. La répétition de "je meurs" nous montre que clindor tente de se justifier, sa sentance, en accéptant de mourrir héroiquement pour Isabelle. Il affronte son destin pour l'avoir aimer. On peut relevez du vers 1240 au vers 1264 le champ lexical de la mort, "chatiment, mort,la mort" et le champ lexical de la souffrance "je souffre, torture, supplice" on voit très bien que clindor sombre vers sa propre mort et la souffrance qu'elle cause. Ses sentiments l'amène à penser à son éxécuteur. Au vers 1251 "son nom fait contre moi ce que n'a pu son bras" cette allègorie nous affirme qu'il parle d'Ardaste et de ce qu'est capable de faire son nom, comme causé sa perte. Au vers 1264 " et des mains d'un rival en celle d'un bourreau" il voit Ardaste diriger les mains de son meurtrier. Au vers 1252 "mille assassins nouveaux naissent de son trépas" à travers l'hyperbole Clindor évoque la puissance d' Ardaste, et nous montre sa peur. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Le vers 1257 "demain de mon courage il vont faire un grand crime" nous prouve à travers ce chiasme l'innocence de clindor. En vain il ne trouve aucune veritable raison de son triste sort et agonise de plus belle. Du vers 1268 au vers 1273, "je sors les fers aux pieds; et j entends déja le bruit" Clindor rève éveillé de sa mort. Il vit sa propre illusion de son èxécution. Ce qui le rend encore plus vulnérable. Au vers 1274 "la mon esprit se trouble, et ma raison s'égare" l'oxymore présente nous affirme que Clindor est réellement destabilisé. Au vers 1276 "et la peur de la mort me fait déja mourrir" on voit à quel point il a prit consience de sa propre peur de mourrir, seul. On pourrait presque voir une gradation dans les sentiments de Clindor, la peur, la souffrance, la mort. Il fait une descente aux enfers. Mais dans son moment de solitude, il évoque le nom d'Isabelle.

Ce monologue met en évidence le parcours de Clindor face à cette épreuve. A la fin de cette scène le vers 1273 "je vois ce lieu fatal ou ma mort se prépare" nous dévoile qu'il est vraiment tourmenté par ce qu'il vit, à travers son imagination. C'est alors qu'il prononce le nom d'Isabelle, qui jusqu'a maitenant n'a était évoqué qu'au vers 1242 "Isabelle je meurs pour vous avoir servie" afin de justifier une mort glorieuse. Mais au vers 1277 "Isabelle, toi seule, en réveillant ma flamme, dissipes ces terreurs, et rassure mon ame" il invoque son nom afin de chasser ses visions démoniaques et pour le rassurer. La ponctuation de cette phrase marque les mots "toi seule" peut etre essaye t'il d'effacer son comportement volage avec lyse, dans une scène précédente, en mettant en avant sa personne deux fois. Les rimes riches présentes dans ces memes vers 1277 et 1278 "flammes,ames" accentue le sens de ses mots et l'impact pour celui qui l'écoute. Au vers 1283 le mot "revivre" nous montre à quel point il a sentit la mort proche. Mais cela nous dèvoile aussi combien le souvenir de sa bien aimè le rend plus fort, Il à une vrai prise de conciense. C'est en affrontant ses peurs qu'il se rend à l'évidence de ses réels sentiments qu'il éprouve pour elle. Au début de cette scène au vers 1225 "aimables souvenirs de mes chères délices" il parle de ses souvenirs aux pluriels, mais a la fin, au vers 1282 "garde mon souvenir" il sait a présent qu'un seul souvenir le tiendra en vie, celui d'Isabelle. Ses sentiments sont sincères. De plus lyse n'a meme pas était évoque par Clindor tout au long de cette tirade, ses pensées vont uniquement vers Isabelle. Ce qui nous affirme qu'il est sure de ses sentiments. En affirmant son amour il vainc son angoisse de la mort.

Dans l'obscure, il va de la haine à l'amour. Le monologue de corneille soutenu par l'hypotypose, lui permet de nous décrire très précisement la scène, ce qui la rend encore plus vivante. Clindor fait face à ses démons, il se dit prét à mourrir pour Isabelle. Il va etre sauvé grace aux souvenirs qu'elle lui a laisser. Clindor face à sa mort se découvre en découvrant son amour pour elle. Du personnage frippon, volage, il évolue dans un personnage vrai et héroique. L'obscurité de sa prison a illuminée ses vrais valeurs. A travers sa réthorique Corneille enrichit le caractére de Clindor, il revet la grandeur d'un héros. Ce monologue ne peut etre que pathétique puisque nous savons que Clindor va etre sauver. Mais on peut se demander si cette scéne ne provoque pas un changement dans le comprotement de Clindor, dans la suite de cette pièce.