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Francais (college, lycee) > Fiche suggestion de sujet

Sujet / exercice : Commentaire composé d'un passage du Hussard sur le toit, de Jean Giono
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Enoncé & travail préliminaire :  Salut, je m’appelle Céline et je suis très embétée car je n’arrive pas à faire mon commentaire composé. Ce serait très sympa si vous pouviez m’aider pour que je puisse faire mon devoir. Je n’arrive pas à faire le plan détaillé car c’est un texte très compliqué et il y a beaucoup d’infos à mettre en ordre et je ne comprends parfois pas le sens des figures de styles et du temps des verbes, pour résumer je ne comprends rien à rien donc ce serait bien si vous pouviez me filer un gros coup de main. Merci d’avance !

Angelo, jeune noble italien exilé pour ses opinions politiques, traverse à cheval le sud de la France en direction de son pays. Au cours de son voyage, il découvre la haute Provence, une terre écrasée par la chaleur et ravagée par la sécheresse, où il sera par la suite confronté à une épidémie de choléra.

La montée régulière de la chaleur bourdonnait comme une chaufferie impitoyablement
bourrée de charbon. Le tronc des chênes craquait. Dans le sous-bois sec et nu comme un parquet d’église, inondé de cette lumière blanche sans éclat mais qui aveuglait par sa pulvérulence, la marche du cheval faisait tourner lentement de longs rayons noirs. La route qui serpentait à coups de reins de plus en plus raides pour se hisser à travers de vieux rochers couverts de lichens blancs frappait parfois de la tête du côté du soleil. Alors, dans le ciel de craie s’ouvrait une sorte de gouffre d’une phosphorescence inouï d’où soufflait une haleine de four et de fièvre,visqueuse, dont on voyait trembler le gluant et le gras. Les arbres énormes disparaissaient dans cet éblouissement ; de grands quartiers de forêt engloutis dans la lumière n’apparaisaient plus que comme de vagues feuillages de cendre, sans contours, vagues formes presque transparentes et que la chaleur recouvrait brusquement d’un lent remous de viscosités luisantes. Puis la route tournait vers l’ouest et, soudain rétrécie à la dimension du chemin muletier qu’elle était devenue, elle était préssée d’arbres violents et vifs aux troncs soutenus de piliers d’or, aux branches tordues par des tiges d’or crépitantes, aux feuilles immobiles toutes dorées comme des petits miroirs sertis de minces fils d’or qui en épousaient tous les contours.

Jean Giono, Le Hussard sur le toit.
« Folio », pp.13-14.

Sujet :
Vous ferez de ce texte un commentaire composé en veillant à ne pas dissocier le fond et la forme. Vous pourrez montrer entre autres comment chaleur et lumière se conjuguent pour métamorphoser un paysage devenu inquiètant.

Céline

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