en une : Le lexique de français


Francais (college, lycee) > Fiche suggestion de sujet

Sujet / exercice : Commentaire littéraire - Lettre Persane 24 (Montesquieu)
Suggestion traitée : Non - votez pour rendre ce sujet populaire.
Forum actif : oui

popularité de la suggestion
cliquez sur l'étoile pour voter
1 

Enoncé & travail préliminaire :  Bonjour,

je travaille sur un commentaire littéraire sur la lettre Persane 24.

J'ai reussi à dégager de mon "brouillon" que voici ci-après, 3 thèmes principaux :

-Critique, satire de la société et de la vie Parisienne
- Comparaison de Paris à l'Orient
- Critique du pouvoir
Je vous écrit avant d'avoir encore rédigé ce commentaire, car j'ai peur que mes thèmes ne soient pas liés entre eux et que cela "destructure" un peu mon commentaire.

Merci d'avance,

*************************************
*« Mouvement continuel », « il faut bien des affaires avant que » : les embarras de Paris
*Anaphore : « qu'on » énumération des difficultés à se loger, conséquence de la crise démographique que connaît Paris au 18ème siècle.
*« Choses nécessaires » : Les Persans remarquent que malgré tout ces fastes (grand hôtels, appartements gigantesque) les Parisiens manquent des « choses nécessaires ».
*« Je n'y ai vu marcher personne » Paris est une ville en constant mouvement. Toujours pressés, ils ne prennent jamais le temps de marcher lentement, ou de s'arrêter.
Les Parisiens n'ont aucune courtoisie
*Hyperbole : « je suis plus brisé que si j'avais fait dix lieues ».
*Comparaison de Paris à une ville bâtie dans les airs, avec de grands immeubles. Le Persan souligne cette décadence en comparant ces immeubles à un empilement de maisons.
*« Bel embarras » + champs lexicaux de l'agitation et de la vitesse.

*Hyperbole : « Les maisons y sont si hautes » : naïveté de la part des Persans, très étonnés par ceux qu'ils voient autour d'eux.
*l.17 « Ne crois pas que [?] coutumes européennes » Le Persan n'a vu qu'une petite partie de toutes les coutumes européennes et est déjà beaucoup étonné et agacé.
*Comparaison de Paris à Ispahan, ville de l'Orient.
*Comparaison des maisons hautes et du train de vie agité d'Europe à ceux d'Orient
*Succession de verbes d'actions « vient après moi », « me passe », « me fait faire », « me croise », « me remet », « m'avait pris », le rythme de cette phrase s'oppose à celle-ci « les voitures lentes d'Asie, le pas réglé de nos chameaux »
*« Les feraient tomber en syncope » : les « manières » orientales, étonneraient, déstabiliseraient beaucoup les orientaux.
*« J'enrage comme un chrétien » avec cette expression, le persan utilise comme comparaison une religion qui n'est pas la sienne. Ceci est une allusion à certaines expressions utilisées elles aussi par les chrétiens.

*« Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne [?] les tire de la vanité de ses sujets »
Le roi de France possède plus de richesse que ses voisins car il se glorifie à l'excès de son peuple (« ses sujets ») dont l'ignorance et l'incapacité peut lui permettre de leur soutirer tout ce qu'il veut. Le peuple de France étant plus nombreux que dans les autres pays d'Europe, cette richesse est « plus inépuisable que les mines » de son voisin Espagnol.
*l.22 « On lui a vu [?] » Le roi est tellement puissant, qu'il peut accomplir des miracles, il peut « faire apparaître » de l'argent pour financer les guerres, terriblement coûteuses.
*« D'ailleurs ce roi est un grand magicien », le roi est comparé à un magicien, habile et manipulateur, qui agit par illusion. Sous la fausse naïveté de Rica, Montesquieu exprime décrit avec ironie le roi, qu'il considère comme un usurpateur.
*« il les fait penser », « s'il n'a », « il n'a qu'à »,
La construction des deux phrases l.26 : « S'il n'a » + « et qu'il » + « il n'a qu'à », « et ils » montre le pouvoir que possède ce roi, « il n'à qu'à » dire quelque chose (insensée soit-elle) et cela sera acquit dans les esprits du peuple qu'il manipule. L'auteur souligne la facilité avec laquelle le Roi dupe ses sujets.
*« Il va même jusqu'à leur faire croire qu'il les guérit de toute sorte de maux en les touchant » est une allusion au pouvoir divin que possède le roi le jour de son sacre.

*« Il y a un autre magicien, plus fort que lui » cette phrase ironique, nous montre que le Pape, est un personnage encore plus important, manipulateur et vaniteux. Montesquieu, déiste spontané, critique ici, avec une certaine ironie, la religion et les religieux, qu'il considère comme une emprise de plus sur l'esprit (l.32).
*Ce magicien « talentueux » fait « croire que trois ne sont qu'un », Rica fait allusion à la Trinité, dogme central du christianisme qui consiste à dire que Dieu est une association de trois personnes, le père, le fils et le saint esprit ; il fait croire que « Le pain qu'on mange n'est pas du pain », mais le corps de Dieu, et que « le vin qu'on boit n'est pas du vin », mais son sang. Montesquieu, sous le regard étonné du Persan, critique les rites et croyances religieuses du catholicisme, et affirme ainsi son Déisme.

FORUM

Ce sujet ne comporte aucun échange pour le moment. Vous pouvez intervenir en vous connectant à votre compte.  Je me connecte

INTERVENIR SUR CE SUJET
 
 
Je poste mon intervention >