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Sujet / exercice : Commentaire de Ionesco (Rhinocéros)
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Enoncé & travail préliminaire :  Bonjour pourriez vous me corriger mon petit commentaire, SVP.

Le texte original:
Une étrange épidémie affecte les petits fonctionnaires d'une ville imaginaire ; ils se métaporphosent les uns après le autres en rhinocéros. Jean manifeste ici les premiers synthomes de la maladie.

BERENGER : - Bien sûr, bien sûr; Peut être avez-vous pris froid quand même. Avez-vous de la fièvre ?
JEAN - je ne sais pas. Si, sans doute un peu de fièvre. J'ai mal à la tête.
BERENGER - Une petite migraine. Je vais vous laisser, si vous voulez.
JEAN - Restez. vou ne me gênez pas.
BERENGER - Vous êtes enroué, aussi.
JEAN - Enroué ?
BERENGER - Un peu enroué, oui. C'est pour cela que je ne reconnaissais pas votre voix.
JEAN - Pourquoi serais-je enroué, ma voix n'a pas changé, c'est plutôt la votre qui a changé.
BERENGER - La mienne
JEAN - Pourquoi pas ?
BERENGER - C'est possible. Je ne m'en étais pas aperçu.
JEAN - De quoi êtes-vous capable de vous apercevoir ? (mettant la main à son front.)
C'est le front plus précisément qui me fait mal. Je me suis cogné sans doute !
Sa voix est encore plus rauque.
BERENGER - Quand vous êtes-vous cogné ?
JEAN - Je ne sais pas. Je ne m'en souviens pas.
BERENGER - Vous auriez eu mal.
JEAN - Je me suis peut-être cogné en dormant.
BERENGER - Le choc vous aurez réveillé. Vous aurez sans doute simplement rêvé que vous vous êtes cogné.
JEAN - Je ne rêve jamais...
BERENGER, continua - Le mal de tête a du vous prendre pendant votre sommeil, vous avez oublié d'avoir rêvé, ou plutôt vous vous en souvenez inconsciemment !
JEAN - Moi, inconsciemment ? Je suis mâitre de mes pensées, je ne me laisse pas aller à la dérive. Je vais tout droit, je vais toujours tout droit.
BERENGER - Je le sais. Je ne me suis pas fait comprendre.
JEAN - Soyez plus clair. Ce n'est pas la peine de me dire des choses désagréables.
BERENGER - On a souvent l'impression qu'on s'est cogné quand on a mal à la tête. (S'approchant de JEAN). Si vous vous étiez cogné, vous devriez avoir une bosse. (Regardant Jean.), si, tiens, vous en avez une, vous avez une bosse en effet.
JEAN - Une bosse ?
BERENGER - Une toute petite.
JEAN - Où ?
BERENGER - Montrant le front de Jean. Tenez, elle pointe juste au dessus de votre nez.
JEAN - Je n'ai point de bosse. Dans ma famille, on en a jamais eu.
BERENGER - Avez vous une glace ?
JEAN - A ça alors ! (ce tapant le front.) On dirait bien pourtant. Je vais voir dans la salle de bains, (il se lève brusquement et se dirige vers la salle de bains. BERENGER le suit du regard. De la salle de bains : ) C'est vrai, j'ai une bosse (il revient, son teint est devenu plus verdâtre.)


Mon commentaire
Eugène Ionesco auteur dramatique francais, né en Roumanie en 1912, écrite en 1959, cette pièce met en évidence quelques caractéristiques étonnantes.

Dans cette scène 2 champs lexiquaux sont apparent, la maladie: fièvre(ligne 2); migraine(ligne 5); mal à la tête(ligne 3,...); enroué(ligne 7,8,9,...). Le choc : mal de tête (ligne 27); cogné(ligne 18) front qui fait mal(ligne 17); bosse(ligne37). La syntaxe est sous forme de questions-réponses avec comme idée principale les premices d'une maladie (de la ligne 1 à 20) puis vient l'idée secondaire de l'éventualité que Jean s'est cogné (ligne 20 à 45), passage de la maladie à l'incident. Le début du texte est au présent ce qui révèle la réalité de la scène, alors que par la suite l'imparfait ("je ne m'en étais pas aperçcu" ligne 15), suivi d'un passage au conditionnel passé ("le choc vous aurait réveillé ligne 19). Cet extrait fait apparaître beaucoup de phrases interrogatives suivies de réponses rapides, la longueur des répliques est plus intense au fur et à mesure de la discussion, le rythme est assez soutenu (très peu de discalie). Plusieurs mots se répètent pour marquer l'insistance: fièvre (ligne 2-3), enroué (ligne 6-7-8-10), cogné (ligne 20/23), bosse (ligne 39-44).

Cet extrait est composé par deux personnages Bérenger qui n'est pas touvhé par les premiers symptômes de la maldie et Jean qui se transforme peu à peu en rhinocéros, ils parlent tour à tour, ils seposent des questions sur les premiers symptômes de la rhinocérites. Béranger essaye d'en savoir plus sur la situation de fait. Le lieu de rencontre se situe dans la maison de Jean, ce qui a une importance dramatique, cela lui permet de se rendre compte de sa transformation en se regardant dans la glace de la salle de bain (ligne 46 à 49)

La transformation de Jean en rhinocéros traduit, la contagion du peuple face à une idée unique et la manière dont ils se laissent imprégner par une idéologie totalitaire comme la montée du nazisme.

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