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Sujet / exercice : Commentaire composé d'un extrait du Voyage au bout de la nuit (Céline)
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Enoncé & travail préliminaire :  bonjour,

je dois rendre un commentaire composé d'un extrait du texte de Celine Voyage au bout de la nuit. Il ne me reste plus que trois jours alors aidez moi vite. le passage est:"Le narrateur de "Voyage au bout de la nuit, Bardamu, raconte les épisodes marquants de sa vie. Après les horreurs de la guerre 14-18, il a découvert en Afrique l'envers de l'empire colonial français, par exemple dans un comptoir tenu par un Français atteint d'une maladie de peau, le corocoro, qui le pousse à se gratter sans cesse...

Une famille de récolteurs, timide, vient se figer sur le seuil de sa porte. Le père en avant des autres, ridé, ceinturé d'un petit pagne orange, son long coupe-coupe (1) à bout de bras.
Il n'osait pas entrer le sauvage. Un des commis indigènes l'invitait pourtant : « Viens bougnoule (2) ! Viens voir ici ! Nous y en a pas bouffer sauvages ! » Ce langage finit par les décider. Ils pénétrèrent dans la cagna (3) cuisante au fond de laquelle tempêtait notre homme au « corocoro ».Ce Noir n'avait encore, semblait-il, jamais vu de boutique, ni de Blancs peut-être. Une de ses femmes le suivait, yeux baissés, portant sur le sommet de la tête, en équilibre, le gros panier rempli de caoutchouc brut.
D'autorité les commis recruteurs s'en saisirent de son panier pour peser le contenu sur la balance. Le sauvage ne comprenait pas plus le truc de la balance que le reste. La femme n'osait toujours pas relever la tête. Les autres nègres de la famille attendaient dehors, avec les yeux bien écarquillés. On les fit entrer aussi, enfants compris et tous, pour qu'ils ne perdent rien du spectacle.C'était la première fois qu'ils venaient comme ça tous ensemble de la forêt, vers les Blancs en ville. Ils avaient dû s'y mettre depuis bien longtemps les uns et les autres pour récolter tout ce caoutchouc-là. Alors forcément le résultat les intéressait tous. C'est long à suinter le caoutchouc dans les petits godets qu'on accroche au tronc des arbres. Souvent, on n'en a pas plein un petit verre en deux mois.Pesée faite, notre gratteur (4) entraîna le père, éberlué, derrière son comptoir et avec un crayon lui fit son compte et puis lui enferma dans le creux de la main quelques pièces en argent. Et puis : « Va-t'en! qu'il lui a dit comme ça. C'est ton compte !... »

Tous les petits amis blancs s'en tordaient de rigolade, tellement il avait bien mené son business". merci d'avance. nicolas

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