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Francais (college, lycee) > Fiche suggestion de sujet

Sujet / exercice : Commentaire de texte de Voltaire
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Enoncé & travail préliminaire :  Bonjour je dois faire un commentaire de texte en m'aidant du parcours suivant :

1. vous montrerez qu'il s'agit d'un requisitoire violent contre la justice et la politique du roi
2.vous analyserez les procedés utilisés par Voltaire pour émouvoir le lecteur

donc j'aimerai une aide pour reussir a me lancer dans le commantaire et comprendre les etapes a suivre

le texte a commenter est le suivant :

Ferney, le 27 mars 1762

Vous me demanderez peut-être, mes divins anges, pourquoi je m'intéresse si fort à ce Calas, qu'on a roué ; c'est que je suis homme, c'est que je vois tous les étrangers indignés, c'est que vos officiers suisses protestants disent qu'ils ne combattront pas de grand c?ur pour une nation qui fait rouer leurs frères sans aucune preuve.

Je me suis trompé sur le nombre des juges, dans ma lettre à Monsieur de la Marche. Ils étaient treize, cinq ont constamment déclaré Calas innocent. S'il avait eu une voix de plus en sa faveur, il était absous. À quoi tient donc la vie des hommes ? À quoi tiennent les plus horribles supplices ? Quoi parce qu'il ne s'est pas trouvé un sixième juge raisonnable, on aura fait rouer un père de famille ! On l'aura accusé d'avoir pendu son propre fils, tandis que ses quatre autres enfants crient qu'il était le meilleur des pères ! Le témoignage de la conscience de cet infortuné ne prévaut-il pas sur l'illusion de huit juges, animés par une confrérie de pénitents blancs, qui a soulevé les esprits de Toulouse contre un calviniste ? Ce pauvre homme criait sur la roue qu'il était innocent ; il pardonnait à ses juges ; il pleurait son fils auquel on prétendait qu'il avait donné la mort. Un dominicain, qui l'assistait d'office sur l'échafaud, dit qu'il voudrait mourir aussi saintement qu'il est mort. Il ne m'appartient pas de condamner le Parlement de Toulouse ; mais enfin il n'y a eu aucun témoin oculaire ; le fanatisme du peuple a pu passer jusqu'à des juges prévenus. Plusieurs d'entre eux étaient pénitents blancs ; ils peuvent s'être trompés. N'est-il pas de la justice du roi et de sa prudence de se faire au moins représenter les motifs de l'arrêt ? Cette seule démarche consolerait tous les protestants de l'Europe et apaiserait leurs clameurs. Avons-nous besoin de nous rendre odieux ? Ne pourriez-vous pas engager Monsieur le comte de Choiseul à s'informer de cette horrible aventure qui déshonore la nature humaine, soit que Calas soit coupable, soit qu'il soit innocent ? Il y a certainement, d'un côté ou d'un autre, un fanatisme horrible ; et il est utile d'approfondir la vérité.
Mille tendres respects à mes anges.

je vous remercie d'avance
en attente d'une reponse

Guillaume

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