en une : Cours philo : Dieu

Economie générale

SES (lycee) > sujets expliqués - Question simple
                
Bonjour,

Si je comprends bien votre message, il s'agit pour vous de rédiger un dossier de 10 pages sur la question posée. Ce n'est donc pas la même chose que de composer une dissertation sur le sujet. Notamment, le plan doit découler assez largement des informations que vous aurez rassemblées, afin qu'il soit efficace et équilibré. Il n'est donc pas possible de vous fournir un plan "clef en mains", indépendamment de ce travail de recherche préalable.

Le plan que vous proposez montre que vous avez des connaissances théoriques, notamment sur le débat ancien opposant Keynes et les néoclassiques (plutôt que les libéraux, Keynes se serait bien appelé libéral lui-même) et sur les effets de relance keynésienne d'une politique budgétaire. Je ne sais pas si c'est bien cela l'enjeu du cours, mais je dois vous dire qu'aujourd'hui le débat a été considérablement renouvelé. On pourrait dire que la question posée se dédouble :

- l'Etat peut-il... au sens de "est-il légitime à" ? (débat théorique, à renouveler notamment avec les nouvelles théories des anticipations rationnelles, l'Equivalence dite de Ricardo-Barro)

- l' Etat peut-i...au sens de "est-il possible" avec les nouvelles contraintes posées par le Pacte de stabilité et de croissance, le niveau actuel des déficits et de la dette publique. La marge de manoeuvre de l'Etat n'est en effet pas exactement la même, selon que la dette par habitant est de l'ordre d'une dizaine d'euros (France dans les années quatre-vingt) ou d'une dizaine de milliers d'euros (France aujourd'hui).

Un autre point important à noter est que la réponse à cette question est sensiblement différente en Europe (où l'on croit très fortement aux théories invalidant le rôle de stimulation de l'Etat) et les Etats-Unis, où, paradoxalement, les gouvernements conservateurs n'hésitent guère à utiliser à plein le levier budgétaire (voyez le programme de réduction d'impôts et d'augmentation des dépenses publiques de l'administration Bush, et l'existence d'une consommation privée au crédit du reste du monde). Cette comparaison, et le fait que les Etats-Unis connaissent depuis le début des années 90 une croissance systématiquement nettement plus forte que l'Europe, conforte certains observateurs dans l'idée qu'il est temps, en Europe, de renouer avec une politique contracyclique de soutien de l'Etat à la consommation.

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