en une : Le raisonnement par récurrence

Le sublime chez burke.

Philosophie > sujets expliqués - 04/06/2008 - Question de cours
                
Dans son Enquête philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du Beau, Burke montre que le sublime diffère du Beau parce qu'il contiendrait spécifiquement les idées d'infini et de terreur. En ce sens, la sensation joue un rôle moteur dans le sentiment du sublime, qui s'apparente alors à une passion. Le sublime ne peut donc atteindre à l'excellence morale : il est plutôt, du fait de la dépendance passionnelle, une conscience du néant et de la privation de l'être. "Tout ce qui est propre à susciter d'une manière quelconque les idées de douleur et de danger, c'est-à-dire tout ce qui est d'une certaine manière terrible, tout ce qui traite d'objets terribles ou agit de façon analogue à la terreur, est source de sublime, c'est-à-dire capable de produire la plus forte émotion que l'esprit soit capable de ressentir" (I, 7).
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