en une : Sujet : causes de la crise de 1929

"se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher".

Philosophie > sujets expliqués - 26/05/2008 - correction
                
Votre réflexion est assez bien construite, mais pourrait s'améliorer à deux conditions. D'une part, la question du dogmatisme n'est pas justifiée : si vous problématisez, de façon pertinente à mon sens sur cette question, c'est dans la mesure où le dogmatisme apparaît comme une certitude sérieuse qui s'oppose à la moquerie, selon laquelle celui qui se moque ne prend pas au sérieux ce dont ou celui dont il se moque. Dès lors, la philosophie serait une moquerie si vous parvenez à montrer que le dogmatisme, le fait de tenir à des vérités sans être capable de les démontrer, serait antiphilosophique. Vous devez donc rajouter cette explicitation pour rendre votre introduction plus cohérente.
D'autre part, il me semble qu'il manque une troisième partie dans votre réflexion : pourquoi ne pas proposer de dépasser le débat, en montrant que la philosophie ne vaut pas tant par ce qu'elle prétendrait apporter que par ce qu'elle est capable de critiquer. Il ne s'agit donc pas tant de méthodes que d'un pouvoir hypercritique qui montre à chacune des certitudes et à chacune des sciences ses propres limites et ses insuffisances, c'est-à-dire son dogmatisme et les dangers qui y sont liés.
Dernier détail : le fait que Descartes ait cherché à prouver de façon logique l'existence de Dieu n'est pas du tout une absurdité, puisqu'il montre simplement, dans la preuve ontologique en tout cas, que l'idée d'infini en nous, tel qu'elle correspondrait à sa manière de comprendre le pouvoir de formulation des idées, ne peut être le fruit d'une réflexion purement humaine, et laisse supposer une autre réalité, à savoir celle de Dieu.
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