en une : Le lexique de français

Aide pour une explication d'un texte de schopenhauer

Philosophie > sujets expliqués - 30/09/2006 - Question simple
                
Bonjour, je dois faire une explication d'un texte de Schopenhauer en philosophie cependant je ne sais pas comment m'y prendre je pense deja avoir quelques idées mais je ne sais pas quelles citations insérer, quels points développer et sur quoi dois je m'appuyer ? en outre le sens de metaphysique reste encore ambigu je vous donne les idées que j'ai eu: Schopenhauer:
- s'interroge sur la spécificité de l'homme comme être métaphysique qu'est ce que métaphysique veut dire ?
- utilise des éléments qui caractérisent l'homme(animal metaphysique difference entre savant et philosophe)
- donne deux affirmations : l'homme est le seul à s'étonner de son existence et naît chez lui un besoin métaphysique.la citation d'aristote permet de developper l'etymologie de philosophie (amour de la sagesse et de la science dimension affective)
- compare l'homme à l'animal: pur être de nature qui ne s'interroge jamais sur sa condition. l'animal ne reflechi pas donc pas de conscience (developper la notion de conscience )
-l'homme reflechi se questionne sur le sens et la valeur de l'existence dans son rapport à la mort (developper la notion de réel) l'homme recherche la verité
mes partie sont: "excepte...meme pas" l'auteur expose son probleme qu'il demontre
"l'homme est un animal...ce phenomene a un autre plus connu" compare savant et philosophe
"plus un homme est inferieur...existe en soi et pour soi" defini l'homme ordinaire (qui ne pense pas ne s'interroge pas )
"au contraire...mais toutes choses se comporteraient d'elles meme" demontre un autre point de vue qu'est ce que l'esprit philosophique
"suivant moi... a la fin" donne son avis

je n'arrive toujours pas à trouver toute les tensions de ce texte pouvez vous aussi m'aidez sur ce point

texte:
Excepté l'homme, aucun être ne s'étonne de sa propre existence, c'est pour tous une chose si naturelle qu'ils ne la remarquent même pas. (…)
L'homme est un animal métaphysique. Sans doute, quand sa conscience ne fait encore que s'éveiller, il se figure être intelligible sans effort ; mais cela ne dure pas longtemps : avec la première réflexion se produit déjà cet étonnement qui fut pou ainsi dire, le père de la métaphysique. C'est en ce sens qu'Aristote dit au début de sa Métaphysique : « car c'est l'émerveillement qui poussa les hommes à philosopher ». De même, avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire, tandis que l'étonnement du savant ne se produit qu'à propos de phénomènes rares et choisis, et que tout son problème se réduit à ramener ce phénomène à un autre plus connu. Plus l'homme est inférieur par l'intelligence, moins l'existence a pour lui de mystère. Toute chose lui paraît porter en elle-même l'explication de son comment et de son pourquoi. Cela vient de ce que son intellect est encore resté fidèle à sa destination originelle, et qu'il est simplement le réservoir des motifs à la disposition de la volonté ; aussi, étroitement lié au monde et à la nature, comme partie intégrante d'eux-mêmes, est-il loin de s'abstraire de l'ensemble des choses, pour se poser ensuite en face du monde et l'envisager ensuite objectivement, comme si lui-même, pour un moment au moins, existait en soi et pour soi. Au contraire, l'étonnement philosophique, qui résulte du sentiment de cette dualité, suppose dans l'individu un degré supérieur d'intelligence, quoique, pourtant ce n'en soit pas là l'unique condition : car sans doute, c'est la considération des choses de la mort et les considérations de la douleur et de la misère de la vie qui donnent la plus forte impulsion à la pensée philosophique et à l'explication philosophique du monde. Si notre vie était infinie et sans douleur, il n'arriverait à personne de se demander pourquoi le monde existe et pourquoi il y a précisément telle nature particulière ; mais toutes les choses se comprendraient d'elles-mêmes. (…)
Selon moi, la philosophie naît de l'étonnement au sujet du monde et de notre propre existence, qui s'imposent à notre intellect comme une énigme dont la solution ne cesse dès lors de préoccuper l'humanité.
Documents attachés :    aucun document joint.