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Le banquet, platon

Philosophie > sujets expliqués - 22/11/2007 - Question simple
                
Bonjour,

Le mouvement du texte consiste en la proposition d'un trajet, d'un parcours (on commence "tout jeune", c'est donc aussi une initiation) qui est en même temps une élévation, où l'on passe de reflets de beauté, d'objets mélangés, de corps périssables, vers une idée absolue, Progressivement, on abandonne ainsi le contingent (la beauté de tel ou tel corps, mais ce corps est soumis au vieillissement, à la corruption, puis à la mort : "beauté mortelle") vers le principe, la beauté pure, unique, immuable : le "beau en soi"
Ce n'est donc pas une analyse du désir, qui n'est ici qu'un moyen, ni même une discussion sur la beauté elle-même (dont on ne nous dit rien) qu'une méthode pour s'élever aux Idées. Pour Platon, le monde tel qu'il se donne à nous n'est qu'un reflet (voyez le mythe de la caverne) d'un autre monde, où il n'y a ni naissance ni corruption, ni confusion ni erreur, le monde des Idées. Ce qu'il nous propose ici, c'est un moyen d'atteindre ce monde des idées, et vous voyez que ce cheminement commence par le charnel (un corps) mais que petit à petit on se détache du charnel, pour aimer une autre forme de beauté, celle de l'âme ; il ne s'agit plus de chérir, il s'agit de connaître : la science unique.
Il y a donc un double mouvement dans le texte : de l'immédiat sensible vers le futur intelligible ; du multiple (les beaux corps) vers l'unique (la science unique), du subi (le désir des beaux corps) à la connaissance (la science de ce qui est beau, sachant que dans la pensée grecque, le beau et le bon sont confondus).
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