en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Mon plan est-il valable ? + aide pour exploiter des références

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Bonjour ! Je suis en 2ème année de prépa ECS, cette année nous étudions la justice.

Le sujet que je dois traiter est le suivant : Peut-on rigoureusement dire d'un homme qu'il est "un juste" ?

Je connais 3 références pour « un juste » (les 1 et 2 venant d'Internet) : 1) c'est « toute personne non juive ayant manifesté une relation positive et amicale envers les Juifs » selon le Talmud. 2) Le Mémorial Yad Vashem décerne le nom de « juste des nations » à ceux qui ont risqué leur vie pour sauver des juifs pendant la guerre. 3) Mon professeur nous a donné une liste de livres à lire cette été, dont « Le dernier des Justes » de Schwarz-Bart (que j'ai lu).

Je voudrais savoir comment je peux les utiliser, et s'il en existe d'autres.
La référence 1 me paraît uniquement utile pour expliquer d'où vient la 2, est-ce que je me trompe, a-t-elle un rôle indépendant ?
Je ne sais pas comment utiliser la référence 3. Je ne vois pas dans ce livre ce que la lignée des justes, qui récupère la souffrance du monde, est destinée à souffrir, et qui s'est éteinte dans les camps de concentrations, a de juste.

Mon idée de plan :
1) partir du fait que d'un certain point de vue un juste est quelqu'un qui respecte rigoureusement la loi, puis de montrer que c'est une conception inacceptable (exemple de l'extermination des juifs).
2) donner ensuite la conception selon laquelle un juste est quelqu'un qui sait désobéir à la loi lorsqu'elle contredit la norme de justice (unique et transcendante dans ce cas) avec en exemple la référence 2, puis d'expliquer pourquoi cette conception n'est pas non plus valable (je voudrais de l'aide pour prouver que cette conception n'est pas valable, que les normes de justices ne peuvent pas êtres uniques et transcendantes).
3) Dire que ces deux conceptions s'opposent mais qu'il est tout aussi nécessaire d'obéir aux lois que de les appliquer en étant responsable de ses actes. Donc il n'est possible d'être rigoureusement un juste seulement si la loi est elle-même rigoureusement juste, car sinon on ne respecte pas soit la loi soit la justice en tant que valeur.

Merci de me dire si ce plan est valable, si oui de m'aider à le compléter, sinon de m'en proposer un autre et de m'aider à problématiser le sujet.

Je recherche également des auteurs soutenant les deux conceptions que je compte invalider. Socrate (dans l'apologie de Socrate de Platon) soutient-il la conception 1 ou je me rappelle mal ?

Merci d'avance !
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