Les passions sont le puissant stimulant de notre entendement

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Il faut bien voir, en effet, qu'à l'inverse d'une certaine tradition philosophique, Rousseau (et d'autres auteurs du 18è s.) valorise les passions en ne les concevant pas comme contraires à notre nature. Mais il faut vous demander d'abord dans le sens de Rousseau, qu'est-ce qui permet de leur attribuer ce rôle positif (voyez Emile, IV, début). Et plus précisément il faut interroger cette expression du sujet : "le puissant stimulant de notre entendement" (accordez votre attention au terme "puissant" car il vous permet d'introduire le thème de la puissance des passions). N'y a-t-il pas ici un paradoxe : car s'il faut distinguer entre les passions et la raison et l'entendement (puissance de pensée et non de sentir ou d'être affecté), n'y a-t-il pas une difficulté à affirmer que l'entendement voit son activité stimulée par ce qui n'est pas lui, voire même par ce qui peut lui être contraire?
Voici donc quelques pistes pour analyser et et problématiser le sujet. Un conseil de lecture : chez GF, collection Corpus, Les Passions par M. Korichi, anthologie commentée de textes philosophiques portant sur les passions, avec un index commenté à la fin.
N'hésitez pas à demander des précisions supplémentaires. Bon courage

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