en une : Le lexique de français

Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?

Philosophie > sujets expliqués - Question simple
                
Bonjour,
Ceci est ma première dissertation de philo, c'est pourquoi un peu d'aide serait bienvenue...
J'ai le choix entre 2 sujets :
Un philosophe est-il nécessairement un homme de son temps ?
Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?

J'ai hésité longtemps entre les deux car ma première impression a été de choisir le premier, mais en mettant par écrit mes réflexions, j'ai trouvé beaucoup plus d'idées sur le second sujet. J'ai donc décidé d'étudier le second sujet mais si vous avez des idées à me proposer pour le premier, je suis prête à revenir sur ma décision car j'ai encore suffisemment de temps pour recommencer.

Voici donc mon travail sur le second sujet :
Tout d'abord j'ai analysé les mots du sujet :
Suffit-il : - suffir : être capable de fournir le nécessaire pour satisfaire à…
= est-ce suffisant, est-ce qu'il ne faudrait pas quelque chose de plus, n'y a t-il pas besoin d'autre chose ?
de voir : il s'agit certainement de « voir » par la pensée et non par les yeux, çà peut être : découvrir, comprendre, reconnaître.
Le meilleur : ce qu'il y a de mieux : pour vivre ? à faire ? à vivre ? est-ce que le meilleur signifie ici la vérité ?
Cela signifie aussi la supériorité sur tout, l'excellence., ce qui est préférable à tout. (cette notion se rapprocherait-elle de l'Idée du Bien selon Platon ?)
Pour : conséquence.
Le suivre : aller dans sa direction, vers lui (mais l'atteindre ?), se conformer à lui, imiter, s'y intéresser, le comprendre, y adhérer, l'appliquer à sa vie, changer son mode de vie pour le suivre.

Ensuite j'ai cherché ce qui pourrait nous empêcher de le suivre :
Les désirs, les passions, l'inconscient, la sitution, l'environnement, la société, autrui.
Aussi notre propre volonté et notre incapacité car :
Le voir est différent de vouloir le suivre,
Et vouloir le suivre est différent de le suivre réellement.
La liberté aussi peut être un argument contre, car si voir le meilleur implique nécessairement le suivre, alors suivre le meilleur devient un conditionnement, un déterminisme, la liberté n'existe plus. Pour que l'homme reste un être libre, il faut qu'il y ait un choix entre suivre le meilleur et ne pas le suivre.
Est-ce que la question ne devient pas alors du style : la raison ( qui nous pousse, je pense, à suivre le meilleur) a-t-elle le dessus sur les passions et les désirs (qui pourraient nous écarter du meilleur) ?
Mais la raison nous guide t-elle toujours vers le meilleur ?
Suivre sa raison nécessite de s 'élever au-dessus de ses penchants sensibles et de ses passions qui sont le fait d'une nature humaine à laquelle on ne peut néanmoins se soustraire. Alors ce choix devient non seulement difficile, mais même impossible ! ?
J'ai trouvé une phrase de Spinoza que je ne comprends qu'à moitié, et je me demande si je pourrais la glisser quelque part dans ma copie : « la connaissance vraie du bon et du mauvais, ne peut en tant que vraie, réduire aucune affection, mais seulement en tant qu'elle est elle-même considérée comme une affection.
Spinoza a dit aussi : « le désir est l'essence de l'homme ». Là il y a un problème, car le désir, je pense, pourrait écarter l'homme du meilleur. Mais la raison, n'est-elle pas aussi une essence de l'homme ? Je pense que oui, mais alors il devrait y avoir conflit entre deux essences de l'homme sa raison qui le pousse à suivre le meilleur et ses désirs qui l'en écarte ? ? ?

J'ai trouvé un dernier argument : dans l'allégorie de la caverne, le prisonnier qui sort pour la première fois de la caverne est tout d'abord ébloui par ce qu'il voir. Il ressent une douleur qui lui donne envie de retourner dans la caverne, car un effort est nécessaire pour en sortir. Suivre le meilleur, si cela est comme sortir de la caverne, implique alors d'accepter et de réaliser l'effort nécessaire pour le suivre ?

Voilà pour mes idées, mon problème étant que je ne suis pas sûre de leur validité et que j'ai sûrement oublié plein de chose, puisque nous n'avons pas encore fait de cours ni sur les passions et les désirs, ni sur la raison, ni sur la liberté…
Comme plan, je pense que pour ce type de sujet il convient d'adopter un plan dialectique :
I. Il semble évident qu'il faut suivre le meilleur.
II. Mais plusieurs choses peuvent nous en empêcher.
III. Synthèse.

J'ai un peu de mal à organiser et surtout à étoffer mes idée.
D'autre part, j'aimerais avoir quelques précisions au sujet des exemples, notre prof nous a dit qu'une dissertation sans exemples ne valait pas grand chose. Comment introduire des exemples, et quel type d'exemples ? qu'est-ce qu'un exemple en philo ?

Merci d'avance pour votre aide,
@ bientôt,
Marie.
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