en une : Le raisonnement par récurrence

Un plan pour ma dissertation

Philosophie > sujets expliqués - 23/01/2007 - Question simple
                
Ce sujet vous confronte à un paradoxe qui consiste tout simplement à remarquer que l'acte en tant que tel est produit pas une volonté, c'est-à-dire par un homme qui réalise dans le monde physique une volonté qu'il a formulée en lui-même. Or, le paradoxe se creuse dès l'instant où nous pouvons remarquer que tout acte en tant que tel est non seulement explicable par l'empire d'une volonté sur le monde physique (je réalise ce que je veux) mais également par une causalité objective (ce que je fais est le produit d'un déterminisme extérieur à ma volonté, face auquel ma volonté n'est pas puissante, c'est-à-dire est inefficace). Dès lors, comment expliquer par exemple que lorsque j'agis je pense être libre et faire ce que je veux, tout en pouvant ensuite expliquer que ce que j'ai fait n'était pas vraiment le produit de ce que je voulais mais le produit de circonstances qui m'ont déterminé à vouloir ?
En ce sens, vous pouvez d'abord partir du fait que tout acte est humain en détaillant les conditions de réalisation de la volonté (I), pour ensuite expliquer que la volonté libre, qui voudrait que l'homme maîtrise ses actes, est une volonté illusoire qui est toujours déterminée (ce qui explique qu'un acte est toujours inhumain, au sens où la moralité d'un acte n'est qu'une interprétation qu'en fait l'homme) (II). Enfin, il semble que malgré le fait que je m'aperçois que tout ce que je veux procède d'une causalité objective sur moi (je suis le produit de la causalité du monde sur mon corps) j'ai le pouvoir de résister à cette causalité en la refusant : autrement dit, si un acte est par nature inhumain parce qu'il s'agit d'un ordre objectif de faits, l'acte devient proprement humain parce que l'homme est responsable et peut en maîtriser les conditions de réalisation. L'acte devient alors un acte moral et humain.
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