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Commentaire : ethique à nicomaque

Philosophie > sujets expliqués - 12/01/2009 - Question simple
                
Le paradoxe tient ici au fait qu'Aristote affirme qu'il dépend de l'homme de ne pas dépendre des autres choses extérieures à sa volonté. Pour le dire plus précisément, l'expérience quotidienne montre que les hommes sont constamment soumis à la sollicitation extérieure des objets de désir. Il sont donc sans cesse dans des positions de fragilité à l'égard du monde et peuvent à tout moment devenir l'objet de passions ruinant leurs volontés particulières. Faut-il pourtant les tenir pour responsables de céder à la tentation ? Le premier réflexe conduire à répondre par la responsabilité humaine, mais à bien y réfléchir, les objets extérieurs se présentent à l'homme de telle sorte qu'il lui est difficile de prendre le recul nécessaire et de savoir exercer son esprit critique. Dès lors, il paraît paradoxal de faire reposer la responsabilité humaine sur la capacité à contrôler ou maîtriser les inclinations de son désir (plutôt que d'affirmer la nécessité, comme les stoïciens, de ne pas attacher d'importance à ce qui ne dépend pas de nous). La thèse d'Aristote est donc paradoxale, puisqu'elle reconnaît à la fois le poids des stimulus extérieurs du désir, et la force de la volonté humaine.
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