en une : Le raisonnement par récurrence

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Commentaire de philosophie > sujets expliqués - 10/01/2009 - Question simple
                
Je titre le texte à l'intérieur : bon courage pour le reste du travail et la rédaction. Bien à vous, votre e-prof.

La distinction superstition et exaltation religieuse : deux formes de perversion folles du message religieux.
« La folie de vouloir faire quelque chose pour sa justification devant Dieu par les actes religieux du culte, c'est la superstition religieuse;de meme que la folie de vouloir parvenir à ce but en s'éfforçant d'avoir un prétendu commerce avec Dieu, c'est l'exaltation religieuse. »

La superstition : vouloir plaire à Dieu en choisissant de considérer que ce qui lui plait sont des choses naturelles, ce qui revient à le traiter comme un homme.
« C'est une folie superstitieuse que de vouloir devenir agréable à Dieu par des actions que tout homme peut accomplir (par exemple en professant des dogmes statuaires, en respectant les observances et la discipline de l'église, etc..), sans avoir à être, à proprement parler, un homme de bien.On l'appelle superstitieuse cependant parce qu'elle se choisit de simples moyens naturels (non pas moraux) qui ne peuvent absolument pas agir par eux-memes sur ce qui n'est pas la nature (c'est-a-dire le bien moral) ».

L’exaltation religieuse : vouloir plaire à Dieu par des moyens surhumains, que l’homme ne peut même atteindre (double frustration : dans la fin et dans les moyens).
« Mais on l'appelle une folie exaltée lorsque meme le moyen imaginé, en tant suprasensible, n'est pas au pouvoir de l'homme, sans tenir compte de l'inaccessibilité de la fin suprasensible qui est visée; car ce sentiment de la présence immédiate de l'etre supreme et la distinction de ce sentiment d'avec tout autre, et meme d'avec tout autre, et meme d'avec le sentiment moral, témoigneraient d'une réceptivité envers une intuition pour laquelle il n'existe aucun sens dans la nature humaine ».

La superstition est une erreur de la raison, qui se trompe sur le sens de Dieu.
« La folie superstitieuse, parce qu'elle contient en soi un moyen utile pour plus d'un sujet, et par lequel, en meme temps, il est possible de s'opposer efficacement aux obstacles à une disposition d'esprit agréable à Dieu, est cependant, sous cet aspect, apparentée à la raison et uniquement condamnable par accident en ce qu'elle fait de ce qui ne peut etre que moyen un objet immédiatement agréable à Dieu; »

L’exaltation est une faute de la raison, qui renie ses finalités morales et se trompant sur la nature de Dieu (et non simplement sur les moyens de l’atteindre).
« en revanche la folie religieuse exaltée est la mort morale de la raison, sans laquelle cependant il ne peut y avoir aucune religion, celle-ci devant, comme toute moralité en général, etre fondée sur des principes. »

Le seul devoir de la religion institutionnelle est donc de préserver l’homme contre ces deux folies, afin de le reconduire à une entente morale de son devoir, tel qu’il existe dans sa raison pure pratique.
« Le principe d'une foi d'église qui veut remédier à toutes religieuse ou la prévenir est donc de contenir, a coté des dogmes statuaires dont elle ne peut jusqu'a présent tout a fait se passer, un principe,pour susciter la religion de la bonne conduite comme le but véritable, afin de pouvoir un jour se passer de ces dogmes. »
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