en une : Le raisonnement par récurrence

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Philosophie > sujets expliqués - 13/12/2006 - correction
                
Le thème est le débat entre liberté et déterminisme : qu’est-ce qu’agir pour l’homme ? Dans quelle mesure l’action est-elle le produit de la volonté libre de l’homme, ou la suite de conditions (raisons et causes) qui expliqueraient nécessairement toute action ?
La thèse défendue par l’auteur est que le débat est indécidable. Plus exactement, il s’agit de dire que liberté et déterminisme ne sont pas dans un rapport d’opposition ou de contradiction mais sont au contraire dans un rapport de consécution ou d’articulation. Ainsi, je suis libre parce que je comprends le contexte dans lequel j’agis et je participe aux causes qui me déterminent. On n’est jamais absolument libre au sens où on agirait de façon purement indéterminée, mais nous sommes libres parce que nous agissons en connaissance de cause.
Le problème posé par cette thèse est que nous aurons du mal à évaluer la responsabilité d’un homme qui est toujours dans l’action et dans le causes déterminantes. Autrement dit, si l’on ne peut faire la part des choses entre ce qui est purement de l’ordre de ma volonté et ce qui expliqué par des causes directes sur lesquelles je ne peux agir, comment m’imputer l’origine et la responsabilité de mes actes ?
L’enjeu dernier de cette réflexion est à la fois moral, politique et juridique. Il s’agit de comprendre que la liberté humaine se fonde sur la façon dont un individu comprend son appartenance à une société et détermine par rapport à cette appartenance ses propres valeurs pour agir. Ce choix le confronte alors aux autres dans la cité et le rend responsable aux yeux d’une loi valable pour tous.
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