La faim dans le monde

Histoire (college, lycee) > sujets expliqués - 03/01/2008 - correction

Conversation avec le cyberprof

 
 
Enoncé & travail avant correction
Je dois faire un plan détaillé concernant la faim dans le monde afin d'apprendre à organiser avec méthode mes connaissances pour cela j'ai pu m'aider de mes livres internet mes cours.... J'ai fais mon plan en 3 parties une introduction avec des chiffres, un développement avec deux parties et une conclusion avec un bilan et des réponses. J'ai eu un peu de mal pour trouver une phrase de transition entre le développement et la conclusion. Voilà mon travail : Introduction nourir les hommes = un problème complexe seuil de nutrition suffisant : 2400 calories par jour chiffres : 815 millions de personnes souffrent de faim chaque jour 24.000 personnes en meurent chaque jour les plus touchées : campagne mais aussi grandes métropôles faim = agriculture = pauvreté = problème mondial sécurité alimentaire : disponibilité accessibilité utilisation de la nourriture géographie de la faim : pays du nord pays du sud Développement * Pays du nord - alimentation : suralimentaion mal nutrition excés de poids base : viande/lait ex; 3.600 calories par jour aux USA - quels types d'agriculure ? commeciale intensive (hybride ogm) grosses exploitations avec dépendances financières (subventions aides) agrobusiness - produisent-ils sufisamment ? Oui : export en quantié vers pays du sud mais achéte de - en - cher aux pays pauvres et vendent de + en + cher aux pays pauvres - y a t-il des inégalitès ? Oui : nombreuses personnes souffrent de la faim ex; en France 2 millions de mal nourris 34 millions de sous alimentés dans les pays riches - Causes : financières (les + démunis) politique / guerre (pays de l'Est) - Solutions ? Produire moins de mais de qualité meilleure répartition aide aux petits exploitants politique + économique - Pays du nord = faim structurelle peu mortelle mais grande souffrance mais aussi arme contre pays "hostile" (blocage commecial) Dans pays riches nourir convenablement sa population est un problème récurrent comme dansd les pays pauvres * Pays du sud - alimentation : sous nutrition famine base céréales ex; 1700 calories par jour en Afrique - quels types d'agriculture ? vivrière front pionner révolution verte (ex. Inde) petites exploitations (non subventionnées) - produisent-ils suffisamment ? Non : import mais problème financier si pays endetté besoin aide mondiale ( programme alimentaire mondial , ONG, UNESCO, UNICEF.... - croissance démographique joue t-elle un rôle ? oui = plus de pauvreté dénument donc famine - différences entre pays du sud : ex. Brésil qui exporte malgrè famine dans certaine de ses régions à cause du manque de moyens de transports interne - causes : situation politique climatique problème financier guerre enclavement (transport) concurrence des produits des pays du nord - solutions : subventions aides plus ciblées : modernisation mécanisation de l'agriculure moyens d'irrigation apprentissage d'autres cultures garanties des prix - pays du sud = faim conjoncturelle : mortelle + maladies mauvaises répartitions des excédents sous développés = endettés donc pas de développement économique Inégalités et insécurités alimentaires = défi majeur mais pas insurmontable Conclusion Lutter contre la faim dans le monde Il faudrait que le taux de croissance de la production agricole soit supérieur à celui de la croissance démographqiue sur une longue période (ex. Chine, Indonésie) donc faim dans le monde pas une fatalité = aide de tous d'autant plus que l'on sait que l'on est capable de produite assez de nourriture pour tous pays du nord / Pays du sud : solutions existent mais nombreux problèmes liés tant sur le plan international national politique économique agricole démographique. La présentation que j'envisage est beaucoup plus aérée (tiret point ...) titres décalés pour mieux resortir, ligne d'espace entre chaque titre ou sous titre en vous remerciant et bonne année
 
  Bonjour, Meilleurs v½ux à vous aussi et très bonne année. Tout d’abord bravo pour votre travail de fond, on voit que vous avez bien réfléchi au sujet et ainsi nous allons pouvoir travailler plus précisément sur le sujet. Votre introduction pose bien le problème de départ ; avec quelques chiffres bien choisis, vous donnez tout de suite le champ d’étude, c’est très bien. Simplement, pour ne pas non plus faire trop long et comme cela fait à mon sens déjà plutôt parties des arguments, j’enlèverais de cette partie le point sur les campagnes et les métropoles : avec cette idée, qui est par contre pertinente et devra être développée ensuite, vous êtes déjà dans l’analyse, cela aura sa place par la suite. Pour les deux parties de votre développement, vous présentez bien tous les arguments je pense à mettre en avant pour ces deux situations, avec exemples à l’appui, bien choisis d’ailleurs, c’est très bien. Vous avez là toute la matière pour traiter le sujet. Vous avez déjà le mérite d’avoir organisé votre propos, mais c’est en quelque sorte le niveau « 1 » sans aucune connotation négative : vous avez recherché puis trier l’information pour la classer en deux grands thèmes, sous forme d’un plan économico-géographique, un peu comme les plans par périodes en histoire ; mais cela a un danger : tomber malgré tout un peu dans l’effet catalogue. Vous avez toutes les informations requises, mais ce qui est important pour organiser vos idées, c’est justement de mettre en évidence les liens, qu’on voit moins nettement si vous traitez d’abord les problèmes du Nord puis ceux de Sud. En résumé, vos arguments sont bons, mais en dissertation comme en présentation orale, on va vous demander de plus en plus d’aller vers un « niveau 2 » d’organisation, c’est-à-dire non seulement trouver des parties cohérentes par rapport au sujet et bien délimitées – ce que vous avez très bien fait ici – mais aussi telles que des liens logiques clairs apparaissent entre ces parties. Pour ce faire, repartez toujours des plans les plus classiques : bien que simples, ils permettent souvent de traiter intégralement et de manière très ordonnée et progressive un sujet très général, comme le vôtre ici (il est plus simple de faire des plans plus « originaux » sur des sujets moins vastes et plus pointus, on peut alors entrer plus rapidement dans les détails, mais ici poser les problèmes et les enjeux demande plus de temps). Il y a le plan historique, dialectique etc. Ici, vous avez à traiter un phénomène (la faim) à une certaine échelle (le monde) dans une temporalité a priori indéfinie (aujourd’hui bien sûr, mais sans occulter les causes qui viennent du passé et ce que réserve le futur de ce point de vue). Un plan possible est donc le plan « causes-faits-conséquences ». Dans une première partie, vous présentez les causes de ce phénomène (que vous avez déjà identifié dans votre proposition de plan), puis la situation en elle-même (avec ici donc quand même cette distinction Nord-Sud que vous aviez bien mise en évidence, mais à partir de laquelle il faudra établir des liens encore plus clairs, notamment sur les problématiques de partage de richesses, ou des comparaisons sur celles d’urbanisation par exemple), et enfin les conséquences (qui peuvent englober les solutions, c’est-à-dire que vous présentez d’abord les problèmes qui en résultent et dans une dernière sous-partie par exemple, les solutions déjà mises en ½uvre ou qui pourraient l’être à l’avenir). En résumé, vous avez donc la matière pour traiter le sujet sans problème, mais il faut sans doute réorienter votre plan pour pouvoir proposer une réponse plus précise, exhaustive et encore plus organisée au problème posé. Pour ce faire, le plan proposé ci-dessus peut être utile ; bien sûr, à chaque fois, il faut considérer, de même que globalement, les différents aspects d’un même problème : historiques (évolution, colonisation, chiffres etc.), économiques (industrie, infrastructure mais aussi agriculture etc.), démographiques et sociaux, voire sociologiques mais aussi géographiques au sens plus physique du terme etc. Mais pour tous ces aspects encore une fois, vous avez la matière dans votre premier travail. Pas de problème enfin pour votre conclusion, il me paraît en effet intéressant de finir en montrant qu’au-delà des chiffres, on est face à un problème qui tire ses origines de problèmes politiques et économiques ; des solutions existent, mais là encore c’est un problème de décisions, de volonté et d’action, de structures organisationnelles au sens large à mettre en place, de virages à prendre dans telle ou telle direction. Vous avez donc réalisé un bon travail, je pense qu’avec ces indications, vous pouvez encore progresser du point de vue méthodologique ; sur le plan du fond et de la géographie en elle-même en effet, pas grand-chose à redire. Bonne finalisation de ce travail.