en une : Cours philo : Dieu

Problème de plan...

Histoire (college, lycee) > sujets expliqués - 21/02/2008 - Question simple
                
Bonjour,
Sans hésiter, le 1er plan. Le second est descriptif seulement...
Les parties "interchangeables" ne sont pas un problème à condition que vous renforciez quelque peu vos titres de parties (donc vos transitions, fils, etc.):
- le I correspond au choix du régime... ce n'est pas anodin! normal que vous commenciez par là.
- le II montre que la 3e république résiste aux contestations internes;
- le III permet d'insister sur l'enracinement des principes républicains. (à l'affaire dreyfus, vous pouvez ajouter, certes pas sur le même plan, l'affaire des fiches de 1904: volonté d'une administration "propre")
Bien sûr, les parties ne sont pas strictement étanches (en particulier II et III), mais c'est bien normal: il s'agit de faire ressortir des arrêtes, dans la réalité il n'y a pas un "II" et un "III"...
J'ai seulement trois réserves :
- pourquoi limiter les crises aux "crises internes"? à moins que votre intitulé le précise, mais dans celui que vous m'avez donné, ce n'est pas le cas. Auquel cas, ne pas oublier Fachoda, Tanger et autre... Et ce qui permet de nuancer le constat de votre problématique, pour, en conclusion, ouvrir: certes, il y a bien enracinement du régime républicain - mais la crise "nationale", elle, reste totalement ouverte > conflit 1914. 1870-1914, c'est le moment où l'Alsace-Moselle est occupée. Comment la République gère-t-elle cette "crise nationale"?

- rien du socialisme et des radicaux?? l'une des causes de l'instabilité parlementaire, déjà à cette période, est la rivalité, dans le bloc républicain entre les "républicains de gouvernement" et les "radicaux" et socialistes. Ainsi, puisque vous évoquiez le problème religieux, les lois relatives aux congrégations et séparation de l'Etat sont le fruit, essentiellement, de gouvernements radicaux. Il est d'ailleurs remarquable que, après 1905, on revienne à deux gouvernements de la même coalition "stable" (plus de 5 ans), justement conduit par des républicains de gouvernement.

- je nuancerais "la République CONTRE les catholiques"... en préférant montrer que la République se veut UNIVERSELLE, donc contre tout type de particularisme (particularisme religieux, ou linguistique: le français continue de s'imposer face aux langues régionales, d'où la politique scolaire entre autres, ou l'importance de la conscription. Je ne parle pas bien sûr de la volonté centralisatrice qui va dans le même sens). Par ailleurs, les catholiques ont été invités au ralliement (début des 1890's: toast d'Alger avec LAvigerie). Le problème de fond est que, depuis 1871-1875, il y a pour beaucoup assimilation du catholicisme au royalisme... et division dans le camp catholique lui-même (intransigeants / Libéraux / catholiques sociaux / démocrates...), tous ne sont pas contre la République, loin de là...

Bref, il me semble que les grandes lignes de votre plan peuvent être gardées (mais voyez s'il ne faut pas intégrer, cependant, les crises internationales, et ce qu'on peut en tirer pour la France de la IIIe République), en ajustant éventuellement quelques éléments.

Je vous conseille de compléter, si ce n'est déjà fait, par l'ouvrage de J.M. Mayeur, La vie politique sous la IIIe République, coll. Points Histoire.

Bon courage!
Merci de me signaler si vous souhaitez d'autres éclaircissements ou si cette réponse vous a satisfait.
Par ailleurs, je m'absente quelques heures et ne pourrai vous répondre avant ce soir jeudi...

Cordialement
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