en une : Le raisonnement par récurrence

Que mettre dans une dissertation sur les métèques et les esclaves à athènes aux ve et ive siècles?

Histoire (college, lycee) > sujets expliqués - Question simple
                
Je dois faire une dissertation sur les métèques et les esclaves à Athènes au Ve et IVe siècles. Je ne sais pas trop quoi mettre dedans ni si ma problématique et mon plan (et ce qu'il contient) sont bons. Pourriez vous me dire ce que vous pensez de ce que j'ai fais (je vous ai mis mes idées principales)? Ma problématique est: qui étaient les métèques et les esclaves d'Athènes lors de ces périodes, quelles étaient leurs conditions de vie et le regard que l'on porter sur eux? J'ai donc fait un plan en 2 parties: I°Les métèques,1)Définition,a) Qui sont-ils?:je différencie métèque résidant et étranger de passage et je donne l'origine du mot (metoikos=oikos+meta =celui qui a changé de résidence); ils ne sont pas citoyens mais payent une taxe, travaillent (ex:artisans), sont répartis dans des dèmes, n'ont pas de droits politiques,...mais sont soumis aux charges fiscales et militaires, et je parle du cas des femmes métèques (métoikon moins élevé, ont suivi leur mari,...);b)Leur nombre: je me base sur les métèques hoplites dans la guerre du Péloponnèse (entre 30et50%), je parle des mesures de rescensement (j'ai trouvé un tableau donnant le nombre d'habitants par dèmes d'après 2sources) qui porte sur la capitation et qui est réactivé à chaque versement;c)Leurs activités: ce sont des commerçants ou des artisans qui sont formés par une population libre de salariés publics ou privés, marchands de détail (kapéloi), négociants internationaux (emporoi),...constituant une puissante force de développement; ils contribuaient à l'enrichissement général et à la survie matérielle de la cité, leurs salaires étaient identiques à ceux des citoyens, leur identification se fait par le nom suivi du métier (avec l'exemple des ateliers à Athènes, comme celui de Képhalos) ; ils doivent payer la taxe du xenikon pour vendre sur les marchés, ils sont nombreux dans le secteur bancaire (ils deviennent riches et entrent dans des cercles);2)Leur vie à Athènes, a)Les obligations: ils doivent trouver un protecteur (prostatês) qui doit les inscrire dans un dème (le métèque est noté comme "domicilié à...")et qui souvent les loge (car ne peuvent posséder de terres) ; certains sont des esclaves affranchis (prostatès=ancien maître) ; les métèques paient les mêmes impôts que les citoyens+le métoikon (=impôt personnel, taxe de résidence de 12drachmes, paiement impératif), les droits de marché, contribuent pour 1/6 à l'eisphora (impôt pour la défense militaire)et assurent certaines lithurgies (sauf la triérarchie);b)Les empêchements: ils sont exclus du pouvoir politique et de l'exercice de la justice (ils y ont accès et peuvent faire un procès mais en faisant appel au prostatès, dépendent du polémarque, peuvent être incarcérés, leur meurtrier ne peut être condamné qu'à l'exil,...), ils ne peuvent posséder de terres (sauf s'ils ont reçu le privilège de l'enktésis), ni être triérarques, sont exclus des sacerdoces et des sacrifices (dans la sphère religieuse);c)Les droits: ils peuvent posséder des esclaves, ont des garanties (peuvent intenter un procès devant le polémarque), peuvent exercer des fonctions publiques subalternes, sont admis aux fêtes religieuses, ont toutes libertés en ce qui concerne leur activité industrielle et commerciale et peuvent avoir l'égalité fiscale avec les citoyens (isotélie);3)La reconnaissance identitaire, a)L'identité des métèques: il y a une mobilisation idéologique pour que les métèques puissent et doivent s'identifier aux citoyens dans ses rapports à la cité mais qu'elle se heurte à des formes de résistance (pratiques des métèques, leurs discours,...) ;les métèques vivent dans les dèmes urbains et suburbains, dans la zone marchande de Pirée et des quartiers artisanaux, font des réunions régulières dans des lieux fixes utilisent leur langue nationale, ce qui montre l'exigence de reconnaissance des métèques (vu avec les inscriptions funéraires);dans leur idéologie, les récompenses sont un dû arraché au pouvoir; il y a une montée de la résistance de plus en plus de métèques à la fin du Ve s. afin d'ébranler la normalisation (ex:contestation de la religion civique);b)Devenir citoyen: à titre exceptionnel et en remerciement de ses actes pour le métèque grec;la citoyenneté est accordée après un vote de l'écclésia réunissant 6000citoyens; les bouleversements de la guerres peuvent pousser les descendants des métèques à vouloir acquérir la citoyenneté; et je parle des droits d'épigamia et d'egguèsis accordés aux métèques (=peuvent épouser un(e) athénien(ne), avec légitimité des enfants et transmission des biens); c)Les métèques et les aléas de la politique: je parle de l'installation de régime oligarchique du Ve s. pendant lequel furent arrêtés de nombreux métèques et leurs biens confisqués (ex:Lysias); les riches métèques ont ensuite contribuer au rétablissement de la démocratie (pas de citoyenneté accordée mais privilèges accordés à ceux qui s'étaient le plus distingués); puis en 403 remise en vigueur du décret de Périclès. Voici un résumé de ma première partie. Ma seconde partie concerne les esclaves: I°Les esclaves, 1)Définition, a)Le statut servile: les esclaves s'achètent et se vendent sur les marchés (= biens meubles aliénable, sont la propriété de leurs maîtres ou de l'Etat); une minorité sont des femmes (les plus pauvres=prostituées (pornai), les plus éduquées = courtisane (ex:Aspasie)); les esclaves n'ont juridiquement aucun droit (peuvent recevoir le fouet ,…)mais bénéficient de protections en tant que biens (procédures du dikè blabès ou du graphê hybreôs),... afin de garantir les règles de propriétés; leur provenance est diverse (non grecs, surtout après 480);b) Leurs origines: soit ils sont issus de la guerre (prisonniers qui peuvent être rachetés par les siens, surtout ceux issus des guerres entre Grecs ce qui est dû au développement du panhéllénisme car l'esclavage grec est contesté au IVe s.), soit ils sont issus de la piraterie maritime et du brigandage terrestre (demande de rançon si la "proie"est de qualité et si elle n'est pas payée, la personne est vendu à un trafiquant); ou soit ils sont issus du commerce d'esclaves avec les peuples barbares voisins (ex:Thraces, Scythes,...):les esclaves sont vendus par leurs congénères; des éléments attestent de trafic d'esclaves (ex : le corps d'archers scythes utilisés par Athènes comme force de police);c)Leur nombre et leur prix: je me base sur le recensement ordonné par un tyran entre 317et307 (21000citoyens, 10000métèques et 400000esclaves): importance des esclaves à Athènes (env 3à4 par ménage); si on en a pas, c'est un signe de pauvreté (ex: Plutus d'Aristophane); le prix varie selon l'âge, la vigueur,les compétences(ex : 180drachmes pour un mineur du Laurion selon Xénophon)et de la quantité disponible; en général, les esclaves sont peu onéreux d'où le fait qu'il y ait peu "d'élevage" d'esclaves (ces derniers formant une classe privilégiée);2)La vie servile, a)L'utilisation d'esclaves par des hommes libres:toutes les tâches peuvent être exécutées par les esclaves, sauf la politique réservée aux citoyens, la principale utilisation des esclaves se faisant dans l'agriculture (rentrer les récoltes à la belle saison,…); puis dans l'artisanat (importance de la main d'oeuvre servile, ex:la fabrique de boucliers de Lysias); mais aussi à la maison (les hommes remplaçant le maître, servant de valet d'armes à la guerre,..., les femmes secondant les femmes de citoyens dans les tâches domestiques); et enfin pour tout ce qui concerne le maniement de l'argent (indigne d'un homme libre d'où situation paradoxal des esclaves);b)Utilisation par la cité: cela se fait dans des conditions précises ou pour le fonctionnement policier et administratif (ex: pour les travaux de l'Acropole, Athènes a dû louer des esclaves, ou pour l'exploitation des mines argentifères,...); importance de décret de 484/483 sur la location d'esclaves dans les mines; ils sont répartis entre des tâches de manoeuvres et des tâches spécialisées et perçoivent un salaire (misthos) récupéré par le propriétaire qui partage les risques avec le loueur; autonomie de certains esclaves rapportant une redevance forfaitaire au maître, l'apophora (=les chôris oikountes au IVe s.);il y a aussi des esclaves publics (deosioï) appartenant à la cité et travaillant dans l'administration et la police (ex: les 300archers scythes à Athènes), mais comme les charges publiques ne sont détenues que pendant 1an, il y a un problème de continuité de l'administration (d'où révision de la législation en 403); c)Conditions de vie: leur quotidien était "travail, discipline et nourriture", leur existence sociale était réduite au lien exclusif qu'ils entretiennent avec leur maître; ils ne peuvent avoir recours a aucunes autorités légales d'où leur condition varie selon leur statut (l'affranchissement étant une motivation importante) ; ils n'ont pas d'existence sexuelle autonome (sont chosifiés afin d'être revendus, donnés, légués, gagés ou loués), ce ne sont que des corps (donc peuvent subir la torture, être marqués au fer rouge si sont fugitifs,…) ;3)Cas particuliers, a)Le contrôle des esclaves : l'exploitation du travail servile doit assurer les intérêts du propriétaire et promouvoir les intérêts collectifs, il y a des pratiques d'identification entre le maître et l'esclave (temporaire lors des fêtes religieuses,…)et un rapport de propriété (fouet du maître) ; la cité s'implique au Ve s. contre la fuite des esclaves (garantit le droit de propriété et la possession) car il y a beaucoup d'esclaves dans la cité (d'où organisation spatiale) et met en place des interdits (ex :esclaves femmes interdites de cérémonies religieuses) ;il existe l'hérôon=lieu officiel d'asile pour esclaves fugitifs ; b)L'affranchissement : avant se faisait à l'oral puis revient au maître (citoyen ou métèque, pouvant être une femme) ; déroulement : l'affranchi se rachète à sa valeur, avec ses économies ou un prêt, intervention de la cité comme garant ; la meilleure garantie est celle fournie par une divinité d'où se passe surtout dans les sanctuaires ; rôle important du prêtre ; liberté de l'affranchi (protégé juridiquement) mais assez limitée (ex : pour les procès) même s'il a droit à la propriété mobilière ; mariage affranchi/ « citoyenne » interdits au IVe s.,… ;c)La vision de l'esclavage : c'est une nécessité pour une majorité de grecs (ex :vu dans L'Assemblée des femmes d'Aristophane) puis cela est contesté (je le démontre en reprenant et analysant les propos d'Aristote dans La Politique). Voila. Si vous voyez quelque chose qui ne va pas, ou quelque chose à ajouter, dites le moi. Ma conclusion me pose un peu problème, donc si vous pouviez me donner des indications,... Merci.
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