en une : Le lexique de français

D8q4 milieux montagnards

Geographie (college, lycee) > sujets expliqués - 15/05/2009 - correction
                
Bonjour,
Votre travail a été entièrement corrigé. J’ai également modifié et enrichi votre conclusion.
Bonne continuation,
Le professeur Eteech.

Au XXe siècle les Adrets et Grandrif souffrent du dépeuplement lié à l’exode rural du XIXe siècle. Les axes routiers construits ont favorisés un meilleur échange avec la Vallée pour les Adrets et avec les grandes villes industrielles pour Grandrif. Le bilan au nouveau rapport de la société au milieu qu’ils suggèrent est dressé par une volonté de conserver leur patrimoine naturel et traditionnel. Pour se développer, Les Adrets et le Grandrif vont tenter de redynamiser leur économie en favorisant l’industrie touristique. Les Adrets et Grandrif ont une similitude dans leur volonté de maintenir le tourisme de la nature et sportif dans des dimensions distinctes surtout liées à leur relief. Les Adrets et le Grandrif n’ont pas les mêmes moyens financiers. Les Adrets disposent d’infrastructures mécaniques et hôtelières liées au ski alpin et est très active en hiver : on parlera d’un tourisme sportif. Les Adrets attirent les touristes adeptes de la nature grâce à ses sentiers balisés, ses gîtes et ses campings : on peut cette fois parler d’un tourisme vert. Grandrif, situé sur un parc régional où la protection de la nature et des traditions sont les préoccupations prédominantes, mise sur une forme dfe tourisme sensiblent différente, liée à la construction et vente de résidences secondaires. Le tourisme d’hiver est y moins actif que dans les Adrets mais Grandrif a davantage misé sur le tourisme vert et culturel puisque, dans le cadre des communes du Livradois, des musées mettant en valeur la nature et la tradition locale ont été ouverts.
L’évolution de la société dans ces milieux est donc liée au climat et au relief mais également aux investisseurs. Cependant, cet l’aspect financier a favorisé l’anarchie de stations hivernales ex-nihilo dans les Alpes détériorant la nature. Malgré tout, la politique française remplit des fonctions déterminantes dans la protection du milieu alpin et mon montagnard : l’environnement est ainsi devenu un paramètre du développement touristique (en partie grâce aux normes désormais imposées). Grandrif a été sauvé grâce à son appartenance au Parc régional du Livradois-Forez qui vise un développement économique et social harmonieux.
Pour conclure, on peut donc dire que dans les Adrets et à Grandits, deux renversements successifs se sont produits. D’abord, l’émergence du tourisme a permi de « sauver » économiquement ces régions de montagne peu à peu délaissées en raison de l’exode rural et de l’attirance pour les grandes villes et leurs activités industrielles. Cependant, le développement anarchique du tourisme a entraîné une dégradation du milieu naturel, laquelle a provoqué une vive réaction : le mouvement écologique se présente donc comme un second renversement. Dans ces zones, il s’agit désormais d’allier tourisme et préservation de la nature.
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