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D8q3 thème: milieux montagnards

Geographie (college, lycee) > sujets expliqués - 15/05/2009 - correction
                
Vous trouverez ci-dessous votre travail corrigé et légèrement modifié : j'ai changé les phrases qui n'allaient pas et j'ai ajouté quelques phrases de conclusion à la fin de votre devoir. Les fautes d'orthographe, de conjugaison et de syntaxe ont été supprimées. Je n'ai pas modifié le contenu de votre devoir, qui me semblait juste compte tenu des informations données par le corpus.
J'espère que la correction que je vous propose vous conviendra.
Cordialement,
Le professeur Eteech.

Les sociétés des temps anciens ont apporté une réponse originale aux caractères particuliers de ce milieu naturel fermé et contraignant, structuré par des plaines, bassins et moyennes montagnes (avec leurs dômes et leurs vestiges volcaniques). Bien que la vie soit rendue plus difficile dans un tel cadre géographique, une organisation de communes rurales s’y est cependant développée et l’agriculture, l’exploitation forestière et l’artisanat y ont fleuri. Les générations successives ont pu rester sur le côté oriental du Massif central grâce à l’agriculture vivrière, à l’artisanat et à la petite industrie. Au départ, les pentes modérées de moyennes montagnes ont empéché une organisation sociale basée sur l’étagement en altitude et, au contraire, ont mené les habitants à une certaine vie en autarcie, sur un bassin reliant pourtant facilement les villages ou hameaux entre eux. Le bassin d’Ambert, par exemple, isole les sociétés d’autres bassins mais les villages du même bassin sont reliés.

Ces villages actifs et riches étaient très peuplés alors. Le bassin d’Ambert a même connu une surpopulation. A la fin XIXe siècle, le massif central s’est ouvert vers l’extérieur quand l’exode rural a poussé la population auvergnate à se tourner vers les villes industrialisées (offrant des emplois). Les bassins se sont finalement dépeuplés, y compris celui d’Ambert.

Grandif, qui jusqu’au XIXe siècle tirait sa richesse des eaux puissantes de son territoire, a tiré parti de l'abondance de l'énergie fournie par les rivières pour développer des activités artisanales et manufacturières autour de l’eau, qui ont fait la réputation de la région, même au-delà de ses frontières géographiques.

Les communes de la communauté du Livradois, dont Grandif fait partie, sont reliées entre elles par des routes sinueuses (d’anciens sentiers) épousant le relief et l’altitude des lieux. Cette communauté du Livradois est également reliée à l’axe routier départemental Nord Sud passant par Marsac-en Livradois.

Cette communauté veut maintenir l’authenticité artisanale et agricole et ses beautés ancestrales maintenant restituées dans le Parc naturel du Livradois-Forez. Grâce à la beautés des paysages, à la diversité de ses milieux naturels, étagés selon les altitudes, Grandif a tiré de la nature une force pour develloper une économie touristique. Les touristes y viennent admirer le paysage ou faire du ski. On voit donc que le milieu montagnard, considéré à l’origine comme un obstacle pour l’organisation des communautés, est donc finalement devenu un facteur d’attraction.
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