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Bonjour,
Voici quelques éléments de réponse qui devraient vous aider.
1. On peut diviser le texte en deux parties, la phrase " Il y avait aussi deux choses auxquelles je pensais tout le temps" les séparant. La première partie traite de l'imaginaire que le prisonnier entretenait sur la guillotine, tandis que la seconde s'attache à son quotidien, en particulier l'attente de l'aube, partagée entre méditation et peur que cette aube ne soit la dernière.
2. L'auteur avait de la guillotine et de l'exécution une vision très romantique et magistrale. Lorsqu'il réalise qu'une exécution n'a en fait rien de grandiose, mais se déroule en fait de façon très simple, sans fards ni solennité, cela accroît son effroi car place la guillotine sur le même plan que le quotidien et l'ordinaire. En revanche il ne s'attarde pas sur la Justice, le fait que cette peine puisse être méritée ou pas n'entre pas du tout dans son raisonnement, ce qui correspond bien à l'atmosphère générale du roman (n'hésitez pas à développer ce point si vous avez étudié l'oeuvre entière).
3. Meursault semble craintif, il souhaite repousser autant que possible l'inexorable et cherche à en détourner ses pensées pour trouver la quiétude.
Bon courage pour terminer.
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