en une : Sujet : causes de la crise de 1929

Dissertation en français

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 11/02/2008 - Question simple
                
Bonjour,

Pour la seconde partie, sur laquelle nous avions déjà travaillé précédemment, je vois que vous vous êtes bien approprié le travail que nous avions amorcé ; c’est bien, pas de problème pour cette partie.

Concernant la première partie, la première sous-partie est intéressante. Je pense que vous pouvez aller un peu plus loin dans la réflexion, en allant jusqu’à dire que cela est même plus facile ainsi, par le roman, car la recherche semble moins sérieuse, moins officielle, plus abordable pour tous. On peut même aller jusqu’à dire que c’est plus simple, plus discret, dans le sens où la lecture d’un livre est moins voyante, plus innocente, qu’on peut aller chercher des réflexions et des leçons de conduite sans en avoir l’air. C’est en même temps encore une fois plus accessible. Votre idée de départ est donc très bonne, mais vous pouvez aller un peu plus loin : la volonté de s’identifier à un personnage équivaut à la transposition, à l’expérience possible pour chacun de façon virtuelle en se projetant sur un personnage ; pour la seconde sous-partie, allez au-delà de la recherche d’une morale, même si c’est l’étape logique suivante dans votre raisonnement : parlez des motivations profondes encore une fois : pourquoi vouloir cela ? pour les raisons déjà développées ci-dessus : plus simple, plus abordable etc. Cela vous permet du coup d’avoir un parallèle intéressante entre vos deux parties principales : dans une première sous-partie, on se centre sur le lecteur, ses volontés, et dans une deuxième, plus sur l’auteur, son rôle et ses volontés également.

En effet, votre deuxième sous-partie de première partie sur l’historique me paraît un peu trop réducteur : vous vous limitez ainsi au roman historique, alors que celui-ci est plus un cas particulier, un exemple que vous pouvez par contre exploiter dans cette sous-partie ou la précédente (par exemple, on peut se projeter à une époque différente, ce qui permet aussi d’aborder d’autres façons de penser, de mieux comprendre le présent dans lequel on évolue etc.). Pour cette seconde sous-partie, à la place de deux paragraphes sur l’historique, je vous propose de montrer que c’est aussi le rôle et la volonté de l’auteur. En effet, l’écrivain, auteur de romans, a par essence et par rôle dans la société, d’observer et de faire passer des messages sous des formes plus ou moins directes ; cela est rendu grâce à son imagination, sa maîtrise de la langue, sa réflexion sur ce qui se passe, sa capacité de synthèse etc. Cela vous permet de traiter de plus d’aspects et de montrer à chaque fois comme le roman est perçu d’une part, et comment il est construit d’autre part. Le jugement sur un roman, tel qu’il est formulé dans la citation, est en effet un mélange de ces deux types d’interprétation. En résumé, de bons débuts, mais essayez de revoir la deuxième sous-partie de la première partie, pour être plus complet, et éviter le hors sujet ou le délayage dans cette partie.

Il manque sinon une troisième partie dans votre dissertation ; en effet, vous avez traité la thèse puis l’antithèse, mais il manque la synthèse : vous avez opposé deux visions, mais il faut ensuite, avant la conclusion, forcément plus brève, faire la synthèse pour apporter une vision synthétique, plus personnelle, une réponse précise au sujet. Vous devez donc aussi rédiger une troisième partie, plus sur le consensus et la synthèse entre les deux points de vue plus radicaux et développer cette solution. Vous pouvez par exemple développer le fait que le roman est avant tout un moment de détente et de plaisir qui permet d’inculquer quelques bases de réflexion au lecteur ; plus qu’une leçon de conduite ou des règles clairement édictées et définies, un peu à la façon d’un manuel, avec des messages très clairs, le roman est plus un prétexte, une aide ; il donne quelques pistes, remue quelques éléments dans la tête du lecteur, dissémine des faits et des éléments de réflexion, qui peuvent soit faire écho plus tard, soit prendre tout leur sens lors de la lecture même d’un roman. Le roman est donc plus un adjuvant, un outil parmi la recherche de la conduite, de la bonne conduite, en amont comme en aval, que ce soit le déclencheur ou le fournisseur d’idées. Le seul piège dans cette partie est d’opposer les idées des deux parties précédentes une à une, ou au contraire de choisir toujours le milieu. Développez plutôt quelque chose comme l’idée juste ci-dessus, réponse plus personnalisée, plus réfléchie au sujet ; l’idée n’est pas de donner une voie médiane à tout prix, mais de proposer une interprétation personnelle et censée de la citation de départ, une certaine compréhension de celle-ci suite au développement d’arguments qui vont dans les deux sens.

Voilà donc pour les deux points principaux : revoir votre partie sur l’historique et construire et rédiger une dernière partie, synthèse de la réflexion. La conclusion viendra alors, et n’oubliez pas, outre les traditionnels conseils de forme et rédaction, de ménager des transitions entre toutes ces grandes parties, pour faire le bilan de ce qui a été dit juste avant et dresser un lien logique pour amener la partie suivante.

Sur ces derniers conseils, je vous souhaite bon courage et bon travail.
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