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Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 16/12/2007 - correction
                
Bonjour,

Voici donc des éléments pour vous aider à répondre à ces questions :

1) La rouille est dès le début comparée à l’habitude, car comme elle revient très vite, elle est toujours là sous-jacente ; il va donc falloir montrer en s’appuyant sur le texte qu’elle a les mêmes fonctionnements, les mêmes façons de faire, qu’elles amènent la même chose.
La rouille représente ici les douleurs et les sentiments qui nous envahissent dès qu’un peu de vide apparaît. Elle est ici sans cesse comparée ou même plutôt opposée à la « rosée ». Cette dernière est fraîche, légère et plus éphémère, elle vient se mettre tout devant dès qu’elle apparaît, plus frivole, plus intéressante et séduisante. La rosée représente le bonheur qui s’installe de suite, dès que l’amour arrive par exemple ; la rouille représente les mauvaises pensées qui s’installent au moindre vide, c’est le premier point. Pour le justifier avec le texte, considérez l’expression « dès que la rosée sèchera, regarde la rouille posée », « plaie utile », « déchirure », « blessure ». Il faut montrer ici que la rouille représente les idées noires qui nous envahissent dès qu’un vide apparaît. Elle ne peut être enlevée ou limitée que si certaines choses viennent combler les vides (cf. images des visiteurs d’une prison qui du coup n’est pas laissée vide, à l’abandon).
Il faut aussi considérer la notion de temps associée à cette douleur qui s’installe inexorablement : cette notion est plutôt abordée dans la seconde partie de l’extrait (« avec le temps tout se dénoue » etc.). En effet, si la rouille est éphémère, la rouille s’installe durablement ; même si la rosée s’installe par-dessus, la rouille est malgré tout toujours en dessous ; elle s’inscrit dans le long terme, c’est une sorte de vernis difficile à enlever, et donc il reste toujours quelque chose même si une couche autre vient se loger par-dessus. Le comblement d’un vide n’est de toute façon qu’éphémère et au prochain vide qui survient, ce qui reste de la dernière fois ressurgit et une autre rouille apparaît aussi à cette occasion : on reboucle sur les points abordés en début de réponse.
En résumé, il faut s’appuyer sur le texte pour mettre en lumière les notions d’idées nous envahissant suite aux vides, mais idées noires et qui restent longtemps : la rouille représente ici l’habitude, mais dans son côté le plus noir. C’est ceci qu’il faut développer : vous appuyer sur les comparaisons du texte pour montrer que la rouille qui reste toujours sur une grille, c’est l’habitude qui est en chacun d’entre nous, qui ressurgit à chaque délaissement, chaque abandon.

2) Mots et expressions du champ lexical de la rouille : « fer », « ocre jaune », « attaquer », « déposer », « se poser », « ronger » (« grilles » à la limite).

3) Mots et expressions du champ lexical de la notion qu’elle représente (donc de l’habitude, avec noirceur, encore une fois) : « vient à bout », « plaie utile », « attendre », « temps » (vous pouvez en voir d’autres pour ne pas retenir certains de ceux-ci ; la difficulté ici est qu’on est dans la comparaison et que le champ lexical peut donc être assez vague, selon comment l’on interprète les mots et expressions, dans quel contexte ; à voir donc en fonction de vos propres idées ici).

Bon travail.
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