en une : Sujet : causes de la crise de 1929

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Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 25/03/2012 - correction
                
Bonjour,
Je ne peux malheureusement pas vous donner un corrigé tout fait de votre devoir en raison des conditions de service du site. En revanche je vous indique quelques pistes de réflexion qui sont un bon départ pour une analyse de cette Fable de La Fontaine. Bien sûr ces pistes sont à creuser et à étoffer d'exemple et d'une bonne construction de votre commentaire mais elles permettent de ne pas partir dans de mauvaises directions pour votre réflexion :

* La fantaisie de l'imagination : le lecteur rêve sur un lièvre qui lui même rêve. Vous pouvez analyser la singularité de l'imaginaire que dégage La Fontaine dans cette Fable. Cet imaginaire est incarné par le "personnage" du lièvre. Le discours direct permet de se plonger totalement dans les réflexions du lièvre via ce monologue intérieur qui nous est proposé. "Le lièvre en son gîte songeait" exprime toute cette perspective imaginative : par la sonorité même du vers (vous pouvez développer cet axe là) mais aussi par l'évocation d'un lieu clos, propre à l'intimité du lièvre, et qui en devient un espace de rêverie.

2. L'animal est porteur de poésie. Le lièvre qui ne peut dormir que "les yeux ouverts" incarne toute la dimension de rêve qui se projette sur toute la fable et non plus uniquement dans les songes de l'animal. La poèsie des autres animaux quant à elle est marquée par leur mouvements pour gagner les profondeurs sécurisantes de la grotte ce qui réactive la rêverie lié au lieu d'habitation (cf le premier axe de réflexion). Vous pouvez mentionner la brieveté transcrite par l'infinitif de narration.

3. Une philosophie de l'inquiétude et une vision de la fragilité de l'existence : Dans la fable le lièvre ne dort pas mais rêve. Cela montre que le sommeil est impossible et marque une dimension inquiétante de la vision du monde de La Fontaine. Le pauvre animal voudrait pouvoir manger et dormir normalement (v8). Le lièvre ne parvient pas à atteindre cette vie simple par peur de l'ennui. Ce tourment fait écho au Spleen de Baudelaire (vous pouvez mentionner les poème de Baudelaire qui représente le mieux le Spleen et les mettre en parallèle). Le lièvre est ici un animal lucide ("je le vois bien") mais néanmoins rongé par l'inquiétude. Cette inquiétude actée de lucidité donne de la profondeur au personnage dans la mesure où il va susciter la sympathie du lecteur. Le lièvre offre alors une réflexion amère et ironique de l'existence et La Fontaine lui laisse le soin d'énoncer la morale de la fable (v 32 - 33) qui offre une vision baroque et en même temps très moderne de la fragilité de l'existence.

Je vous invite à creuser ces axes et ne pas hésiter à vous appuyer sur des figures de style précise qui soulignent vos idées dans la fable.

Bien cordialement
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