en une : Le raisonnement par récurrence

Synthèse sur le telephone portable

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Bonjour,

Je dois rédiger une synthèse sur le téléphone portable...
J'ai d'abord lu mes 5 documents.
Puis je l'ai ai relu un par un et ai redigé un tableau d'idées.
Ensuite j'ai tenté de faire mon plan et c'est la que je fais appel à vous pour me donner votre opinion.

Voici les 5 textes de mon corpus :

Document 1 :
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La progression des ventes ne connaît aucun répit

LE MOIS PROCHAIN, Cegetel (groupe Vivendi), mettra un terme à la carrière de ses terminaux de radiomessagerie Tam Tam (Le Monde du 23 octobre). Le marché, qui avait spectaculairement décollé dans les années 1995 1996, est "cannibalisé » par le téléphone mobile, y compris chez les jeunes, principaux clients de ces petits récepteurs capables de recevoir des messages adressés par téléphone et Minitel ou via Internet. Les deux autres opérateurs de radiomessa¬gerie ne renoncent pas. France Te¬lecom, qui cherche notamment à développer ses activités dans le domaine des applications professionnelles, vient de lancer de nouveaux services pour son réseau Tatoo.

Si la diffusion de la radiomessagerie grand public marque le pas, la progression des ventes de téléphones portables ne connaît aucun répit. En France, le seuil des 9 millions d'abonnés a été franchi fin septembre. Un doublement en à peine plus d'un an. L'Autorité de régulation des télécommunications (ART) estime qu'en 2002 entre un Français sur deux et un Français sur trois aura son téléphone portable. Avec un taux d'équipement de 15 % de la population, la France se situe encore largement derrière ses voisins (30 % pour l'Italie, 18 % pour la Grande-Bretagne). Les pays nordiques sont ceux où le portable a atteint les niveaux les plus élevés (53 % en Finlande, 47 % en Suède, 44,15 % en Norvège), devant le japon (34,5 %) et les Etats-Unis (24%).

PART GRANDISSANTE DES FEMMES

Le marché mondial est loin d'être saturé. Le nombre d'abonnés à un service de radiotéléphonie devrait passer de 275 millions fin 1998 à 530 millions fin 2003. Encore sous représentées, les femmes occupent une part grandissante de la clientèle. Elles figurent dans le quart des abonnés du réseau SFR, mais leur pourcentage est presque deux fois supérieur parmi les nouveaux clients recensés ces derniers mois.

En France, les artisans et commerçants sont la catégorie socioprofessionnelle la plus fortement équipée. Ils possèdent le quart du parc total. Viennent ensuite, à égalité, les cadres et les employés, loin devant les ouvriers et les étudiants.

Les spécialistes estiment que plus de la moitié des mobiles sont utilisés pour un usage professionnel. Les usages « mixtes », à la fois privés et professionnels, absorbent le quart du trafic. Les communications mobiles à usage résidentiel sont généralement deux à trois fois plus courtes que les communications de même type à partir d'un téléphone fixe.

J.-M.N.

(Le Monde 26.10.98)

Document 2 :
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L'Express du 12/11/1998
Des portables sous surveillance

par Rafaële Brillaud

S'il est vrai qu'un particulier ne peut aisément espionner un téléphone mobile, la police ne s'en prive pas

Les téléphones mobiles sont-ils à l'abri des oreilles indiscrètes? Non. Et ce d'autant moins que la loi du 10 juillet 1991 stipule que «tous les réseaux de communication doivent être interceptables». Autrement dit, l'Etat et la justice doivent pouvoir écouter n'importe quelle conversation sur un portable, en cas de force majeure évidemment. Et, si les écoutes légales sont techniquement possibles, les écoutes sauvages le deviennent également... L'explosion du nombre d'abonnés - près de 9 millions à la rentrée 1998 - laisse présager une multiplication de ce type d'écoutes. Pour autant, le portable demeure le moyen de communication le plus sûr. La norme GSM (Global System for Mobile Communications) fait en effet appel à une technique très élaborée de cryptage de la voix, rendant l'interception des communications quasi impossible dans leur phase hertzienne. Ce n'est qu'à partir des bornes de transmission et du réseau téléphonique filaire, où les voix transitent «en clair», qu'un enregistrement peut être réalisé. Encore faut-il avoir accès au système central. Quoi qu'il en soit, ces écoutes restent compliquées et très coûteuses. Donc rares.

Attention! cependant: il est toujours possible de localiser le détenteur d'un téléphone mobile. Afin de pouvoir joindre un abonné, le réseau doit en effet être capable de déterminer le lieu où il se trouve et acheminer l'appel vers la borne qui en assure la couverture radio. Un ordinateur central enregistre donc en permanence la position de tous les abonnés.

L'apparition de la Mobicarte, en mars 1997, a tout remis en question. En vente dans les agences de France Télécom, elle permettait d'utiliser n'importe quel appareil mobile sans abonnement. Impossible alors d'identifier le détenteur d'une ligne. Les services administratifs ont immédiatement réagi: aujourd'hui, tout acheteur doit décliner nom, prénom et adresse. Donc, si les mobiles n'ont pas toujours d'oreilles, on ne les perd jamais de vue.

Document 3 :
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Des us et coutumes en pleine gestation
Article paru dans l'édition du 25.10.98 (Le Monde)

CE N'EST qu'un détail, mais il a son importance. On n'entame pas une communication avec un correspondant utilisant un téléphone portable par le rituel « Comment ça va ? ». Dorénavant, la première question est « Où es-tu ? ». Et elle n'est pas de pure forme. « Le téléphone fixe relie avant tout des lieux alors que le téléphone mobile relie des individus. D'une présence potentielle dans un lieu déterminé, on passe à la potentialité d'une présence dans un lieu indéterminé », analyse le sociologue Francis Jauréguiberry (université de Pau) dans un article publié dans le numéro 90 de la revue Réseaux (juillet-août 1998), éditée par le Centre national d'étude des télécommunications (CNET). Ce préalable permet de situer son interlocuteur dans l'espace, mais aussi le cadre social dans lequel il se trouve à cet instant. On peut alors apprécier son degré de liberté de parole et la durée prévisible de l'échange.

Le portable place son utilisateur face à de nouveaux dilemmes. Est-il, par exemple, bien raisonnable de faire figurer son numéro sur sa carte de visite ? La pression sociale, surtout dans le domaine professionnel, tendrait à ce qu'on le communique urbi et orbi, mais la prudence s'impose. « VOUS LUI DIREZ BONJOUR »

D'autres stratégies sont possibles, comme cette jeune femme qui donne sans hésiter son numéro de portable, mais réserve à un petit cercle de proches les dix précieux chiffres du téléphone de son domicile. Un moyen efficace de se ménager une forme de « disparition présente ».

C'est dans les lieux publics que les perturbations engendrées par l'utilisation du mobile sont les plus perceptibles. Téléphoner trouble cette manière qu'ont les inconnus réunis en un même lieu de se rendre poliment étrangers les uns aux autres, par le regard ou l'attitude. L'utilisateur du portable met à mal cette « civilité ». « Il fait fi de sa présence publique pour vivre son absence privée. Il peut visuellement en venir à fixer, d'un regard absent, toute autre personne présente », estime Francis Jauréguiberry, qui observe « un nombre grandissant de réactions négatives ». Exemples de remarques acerbes cueillies au vol et citées par le chercheur, qui s'appuie sur plusieurs enquêtes menées à Paris, Strasbourg et Toulouse : « Vous voulez que je prenne des notes ? », « Vous lui direz bonjour de ma part », « Moi, je ne supporterais pas d'être sonné comme ça ».

Une analyse plus fine révèle d'intéressantes disparités. Plus le lieu renvoie à une atmosphère de « sympathie sociale » (certains cafés, les couloirs des salles de spectacles, les galeries, les musées, voire les trains), plus les réactions sont hostiles à l'encontre d'un comportement qui « réintroduit l'urgence » dans une sorte de bulle de détente. Du reste, nombre de restaurants, cinémas et galeries proscrivent ouvertement l'usage d'un portable.

A l'inverse, celui-ci est parfaitement toléré sur les quais de gare et dans les salles d'embarquement, où il supprime « la gêne de ne rien faire » et permet « d'échapper à l'obligation d'être là ». Selon Francis Jauréguiberry, il semble bien que ces règles non écrites commencent, progressivement, à s'imposer aux utilisateurs qui, à mesure que s'étend la diffusion du mobile, « sont devenus leurs propres spectacteurs et leurs propres plaignants ». Plus souvent qu'auparavant, répondre à la sollicitation intempestive de son téléphone s'accompagne d'un petit geste d'excuse envers son entourage (ou d'exaspération, parfois feinte, à l'égard de l'appareil). Dans la même situation, certains l'éteignent même sans autre forme de procès. Ce savoir-vivre est, cependant, menacé par certains des nouveaux utilisateurs qui succombent parfois à ce que le sociologue appelle le « sans-gêne de la téléphonie mobile ».

Instrument longtemps relégué au second plan, l'objet-téléphone a également acquis un nouveau statut. Portable, il devient un prolongement du corps, ne quitte pas son propriétaire, qui redoute par-dessus tout de l'oublier, de se le faire dérober ou d'omettre de le recharger.

OBJET DE RÉGRESSION

Plusieurs ethnologues y voient un objet de régression, en particulier pour les hommes. Comme s'il s'agissait d'un nouveau jouet, ils le soupèsent, le caressent entre leurs paumes, comparent son esthétique et sa praticité avec leur voisin.

Sacralisé, le portable impose aussi ses exigences. Ainsi, les nouvelles voitures de haut de gamme se doivent de disposer d'un emplacement spécialement adapté à l'accueil du précieux instrument (dans un accoudoir situé entre les deux sièges, par exemple). De même, les constructeurs automobiles estiment que l'essor du portable devrait sensiblement contribuer à la diffusion des boîtes de vitesses automatiques. Pour une raison simple : elles libèrent la main droite pour saisir le téléphone.

JEAN-MICHEL NORMAND

Document 4 :
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Allons nous devenir des autistes ?

L'homme doté d'un téléphone portable adopte de nouveau comportements. Sociologues, philosophes et psychiatres confrontent des vues parfois inquiétantes.

Homo mobilis est apparu sur Terre au milieu des années 80. Son berceau historique se situerait en Finlande où la pression de l'environnement - et de l'entreprise Nokia a favorisé la sélection de ces mutants d'Homo sapiens sapiens. L'espèce s'est aujourd'hui répandue sur toute la planète. La France compte plus de 10 millions de spécimens en liberté. Homo mobilis se reconnaît aisément par l'excroissance observable au bout de la main, dans la poche ou à la ceinture, communément dénommée « téléphone portable », ou « portable » tout court ou encore « mobile ».

Pour la première fois en France, le cas Homo mobilis a rassemblé sociologues, anthropologues, historiens, philosophes et linguistes (1). Autour de ces questions : l'enthousiasme pour le portable s'explique t il seulement par son intérêt pratique et la baisse des tarifs, ou reflète t il des changements sociaux profonds ? Le petit boîtier provoque t il à son tour de réelles transformations sociales ? Curieusement, le téléphone mobile est « largement ignoré par les spécialistes qui prétendent étudier les modalités et les processus sociaux de la communication », relèvent James Katz et Philip Aspden dans la revue Réseaux, éditée par le Cnet, Centre national d'études des télécommunications (2).

Le mobile assouvit « un désir ancestral d'ubiquité, de gain de temps, donc de puissance », analyse Francis Jauréguiberry, sociologue au CNRS. La pénétration d'une nouvelle technologie aussi foudroyante que celle du portable ne s'explique que si elle s'appuie sur des transformations sociales, rappelle Patrice Flichy, chercheur au Cnet. Pour les sociologues, les années 90 se caractérisent par un retour aux valeurs telles que le bien être, l'autonomie, ainsi qu'un besoin de nouveaux liens sociaux après des années d'individualisme porté au pinacle. .

Le portable est donc parfaitement en phase avec cette mutation, du moins dans la vision idyllique proposée par le constructeur Motorola, organisateur de ces « rencontres de la communication mobile ».

La réalité n'est évidemment pas si rose. Sans même parler des réactions de rejet ou d'irritation suscitées par un usage incontrôlé de la retentissante prothèse au restaurant, les sociologues entrevoient des mutations plus profondes chez Homo mobilis.

De fait, à une époque où « l'on passe de plus en plus de temps à gérer des urgences, le portable est converti en arme pour raccourcir les délais et généraliser la simultanéité », poursuit Francis Jauréguiberry. En conséquence, « le mode de vie professionnelle déborde sur la gestion des occupations privées. Même le temps libre est géré au plus rentable. » Parce qu'il permet d'être joignable à tout moment, le petit appareil entretient « une logique de l'alternance ». A tout moment, une activité peut être interrompue par un coup de fil. Homo mobillis « risque de ne réagir qu'à l'intuition, par réflexes, au détriment de la réflexion, de la créativité et de l'imagination. Le branché, s'inquiète Francis Jauréguiberry, risque de tomber dans le tourbillon du zappeur, qui veut tout voir et finit par ne rien voir. » Et le sociologue de prédire un clivage futur, entre des nouveaux riches qui auront le pouvoir de se déconnecter, et les pauvres, contraints de rester branchés. Qui sait, peut être, manifestera t on demain pour le droit à la déconnexion ?

Le portable n'est il pas en revanche l'instrument idéal pour maintenir les liens au sein de la famille ? Michel Fize, sociologue spécialiste de la jeunesse, pense au contraire que le boîtier « peut constituer une menace dans la communication entre générations ». Les enquêtes montrent que les appels des adolescents sont destinés d'abord aux copains, pour organiser les sorties, s'entraider pour les devoirs, gérer leurs affaires amoureuses, et faire du « bizness ». « La logique de construction du groupe familial est très différente s'il y a un téléphone commun ou si chacun a son portable », affirme le directeur du Centre de recherche en sociologie de la famille (Cersof), François de Singly. Le mobile a au moins le mérite de résoudre les tensions provoquées par la facture ou les conflits sur l'accès à l'unique téléphone familial, signale plus prosaïquement Dominique Desjeux, professeur d'anthropologie sociale à la Sorbonne.

Finalement, le portable, « objet nomade » par excellence, pour reprendre une expression dont Jacques Attali et d'autres sociologues présents au débat se disputent la paternité, améliore t il la communication ? « Nous allons vers un monde d'autistes juxtaposés », craint l'omnipenseur Jacques Attali. Quoi qu'il en soit, Homo mobilis semble bien constituer une nouvelle espèce aux moeurs étranges. Aux Etats Unis, plusieurs spécimens ont demandé à être enterrés avec leur téléphone portable.

F. N. L.

(1) Rencontres de la communication mobile, les 73 et 14 octobre 1998 à Paris.

(2) Réseaux, revue du Centre national d'études des télécommunications (Cher), n° 90, 1998.

Document 5 :
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Le dessin du mois (Canard Enchainé novembre 1999)

Disponible ici : ftp://cyberprofs:cyberprofs@thewidow.pointclark.net/dessin.jpeg

Mes pistes pour le plan sont les suivante :

Plan Causal :
I Augmentation du nombre des abonnées
II Des changements sociaux
III Consequence psychologique

Ce plan ne me plait pas tellement...

Plan par catégorie :
I Sur le plan Economique
II Sur le plan Social
III Sur le plan Psychologique

Au niveau des sous partie, je suis completement bloqué :

I Sur le plan Economique
a) Augmentation des abonnés
b) ...

II Sur le plan Social
a) Une gène dans les lieux public
b) Vers une nouvelle culture

III Sur le plan psychologique
a) Le debut d'un esclavagisme telephonique
b) Degression mentale

Qu'en pensez vous ? Je suis pas convaicu par mon plan.

Cordialement, en vous remerciant.

Nicolas
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