en une : Le raisonnement par récurrence

Correction d'un exercice fait .

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 14/03/2009 - correction
                
Bonjour,

J’ai lu attentivement le corpus de texte que vous avez transmis ainsi que vos débuts de réponses aux questions. Vos idées sont pertinentes mais vous faites une légère erreur (sur un détail, mais je vous le signale cependant) quand vous écrivez que « Emma connaît les chansons galantes du siècle passé » : elle les entend certes au couvent (et on peut facilement deviner qu’elle fait partie de celles à qui la vieille lingère prête des romans » mais c’est la vieille lingère qui connaît les chansons galantes du siècles passé (remisez la première phrase) et non Emma.
Voici également quelques éléments de réponses supplémentaires pour répondre à vos questions :

Points communs :
- les deux erreurs ont tendance à PREFERER la vie des romans à la vie réelle, c’est-à-dire à considérer que la vie romanesque est davantage digne d’être vécue que celle qui connaissent (on peut noter par ailleurs que cela s’explique dans les deux cas par le fait que la vie réelle des deux personnages est ennuyeuse). Autrement dit, il est important de comprendre que la lecture de roman est en fait un MOYEN D’EVASION HORS DU QUOTIDIEN
- Dans les deux cas, les romans lus par les personnages relatent des faits révolus, appartenant à un temps ancien (roman de chevalerie, d’amour galant). On peut donc en conclure qu’il y a aussi chez les deux personnages une certaine NOSTALGIE DES M¼URS PASSEES, qu’ils considèrent comme supérieures
- Enfin, l’effet est similaire : c’est finalement une EXPERIENCE NEGATIVE car elles amène les personnages à DESESPERER de la réalité (non-conforme aux histoires lues dans les livres)

Avis du narrateur :
Le narrateur condamne en effet l’attitude des deux personnages et ce à deux niveaux :
- sur le plan moral : il s’agit (notamment pour Emma) de romans d’amour et donc de roman poussant à la perversion
- sur le plan idéologique : en effet, la lecture de roman pousse à la passivité et non à l’activité : les personnages sortent de leur lecture pensifs et rêveur. C’est une invitation à la paresse.

J’espère que ces propositions vous seront utiles. Bon courage et bonne continuation.
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