en une : Le raisonnement par récurrence

étude de texte

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 14/02/2009 - correction
                
Bonjour,

Voici quelques pistes pour répondre aux questions qui vous étaient posées sur le texte. J’espère que mes propositions vous aideront. Bon courage pour le rédaction et pour la poursuite de vos études.
Questions :
1. la description :
Vous avez trouvé tous les indices. Ceux-ci révèlent en effet la tristesse de la saison automnale, symbole de déperdition (feuilles qui tombent). Le narrateur a l’impression que le passé s’est effacé (cf ruines), ce que renforce la saison de l’automne, où les traces de l’été disparaissent.
2. le champ lexical :
La Grèce antique est très présente dans ce passage, il est vrai, mais on peut aussi y voir le champ lexical du fantastique ou de l’effroi, avec les mots « sanctuaires », « fantômes », « étrangeté », « mirages », « mort », « poussières ».
3. Comparaisons et métaphores.
Vous avez trouvé deux comparaisons, pensez à les expliciter : le village silencieux est comparé à la mort car un être mort ne parle plus, ne fait plus aucun bruit. Le silence de la mort, qui plus est, est effrayant, comme semble l’être le village. Les trombes de poussières sont comparées à des fantômes affolés car la poussière vole dans tous les sens à l’image de fantômes égarés ; Elle a également en commun avec les fantômes sa couleur presque transparente.
« Un chemin serpentait » est bien une métaphore, qui exprime l’aspect tortueux de la route
Une seconde métaphore peut être vue dans l’expression « une Grèce mourait en moi et qu'une autre naissait » car le verbe « mourir », habituellement réservé pour des êtres humains est ici employé pour qualifier un nom abstrait (un pays, la Grèce en l’occurrence). L’effet de prêter à la Grèce et à ses paysages un visage humain, vivant.
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