en une : Le raisonnement par récurrence

Plan de dissertation

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 06/02/2009 - Question simple
                
Bonjour,
Voici quelques idées pour compléter votre antithèse. J’espère qu’elles vous aideront pour votre dissertation. Bon courage pour la rédaction et la suite de vos études.
Idées :
NB : Le cas d’Actes sans paroles de Beckett est un cas extrême (aucun dialogue, seulement des didascalies) : vous pouvez bien sûr l’utiliser dans votre antithèse mais plutôt en fin de partie (en effet, il s’agit toujours plutôt d’aller du général au particulier, or la pièce de Beckett fait vraiment figure d’exception)
- Vous pouvez donc commencer par une première sous partie qui expliquerait que (a contrario !) très rares sont les pièces sans aucune didascalies : c’est bien la preuve que les indications spatiales sont indispensables (elles donnent une orientation pour le metteur en scène et surtout, pour le lecteur, de quoi se représenter schématiquement et spatialement la scène dans son esprit). Vous pouvez ici faire un parallèle avec le roman en disant que les didascalies sont dans le théâtre ce que sont les descriptions dans le roman : sans elles, on ne saurait jamais on se déroule l’action etc… Les indications scéniques ont donc à jouer un ROLE REFERENCIEL, qui sert de repère pour le lecteur (il fait un parallèle avec le monde réel), et sont donc importantes à la bonne compréhension de la pièce. Dans le cas de le représentation, un scénariste qui tenterait d’adapter sur scène une pièce sans indications scéniques a toutes les chances de compromettre le sens général de l’½uvre (telle que la conçoit son auteur) puisque alors il invente des éléments qui ne sont pas dans le texte.
- en deuxième sous partie, vous pouvez insister sur l’enjeu comique des indications scéniques et des didascalies. Pour le lecteur qui ne peut pas assister à une représentation de la pièce et qui doit donc se contenter de la lecture, seules les didascalies peuvent lui révéler ce qu’on appelle le comique de geste. En effet, ce comique là (contrairement au comique de mots et au comique de situation), dépend essentiellement des informations scéniques concernant les mimiques, les grimaces, les vêtements, les accessoires : ces détails apparaissent bel et bien dans les didascalies et non dans les dialogues. Pensez par exemple à l’importance du « soufflet » (très présent chez Molière mais aussi dans le Cid) : il est toujours indiqué en didascalie.
- en dernière partie, vous pourrez donc parler de Beckett et de l’importance, non seulement dans le comique mais dans l’ensemble de l’intrigue théâtrale des informations scéniques : certains gestes vont réellement avancer l’histoire (le soufflet peut par exemple expliquer ainsi la honte et le sentiment de vengeance du personnage ressentis après l’humiliation, sentiments qui vont entraîner les péripéties suivantes). C’est alors que vous pourrez dire que certains dramaturges ont remis à l’honneur les didascalies, révélant ainsi l’importance de leur rôle, dans des pièces « sans paroles », c’est-à-dire sans dialogues.
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