en une : Le raisonnement par récurrence

Cher professeur de cyberprof , pouvez vous m'aider pour ce sujet.j'ai quasiment terminé ma synthèse mais je suis quasiment sûre de me planter !j'ai l'habitude d'avoir de bonnes notes mais là, je ne suis pas dutout inspirée.merci encore.

Culture Generale > sujets expliqués - 27/11/2007 - correction
                
Quelle importance attachez vous à la beauté physique?pensez vous qu'elle est indispensable au bonheur et à la réussite?Ne peut-elle être parfois une gène?

plan
introduction : importance de la beauté physique dans nos société occidentales

developpement :
1-la beauté physique est indispensable au bonheur et à la réussite
a/pour
b/contre
2-la beauté physique peut être parfois une gêne
a/pour
b/contre

conclusion : avis personnel

INTRODUCTION

La beauté est difficile à définir, même pour le dictionnaire qui la décrit ainsi : " caractère de ce qui est beau ". Regardons alors à beau / belle : " qui éveille un sentiment d'admiration, de grandeur, de noblesse, de plaisir, de perfection, d'intensité ". Cette définition reste ambiguë ; une des raisons est que les critères relatifs à celle-ci varient d'une époque à l'autre, d'une culture à une autre et que l'on ignore les généralités et les spécificités.
Cependant un des traits communs est la tendance à la généralisation et à l'uniformisation des goûts en matière d'esthétique. En l'absence de critères formels, la beauté est donc estimée à partir de sujets dont le corps, le visage, les proportions auront été jugés beaux par les autres (et inversement pour la laideur). Cette explication n'est donc pas fondée sur des traits physiques précis et déterminés. Cette imprécision laisse donc une libre interprétation quant aux valeurs auxquelles elle se réfère. Il n'y a donc pas une beauté, mais des beautés suivant les sentiments éprouvés par chacun d'entre nous à ce sujet.
De nos jours, nous sommes soumis plus que jamais à la dictature des apparences orchestrée de main de maître par la publicité, notamment par l’entremise des magazines divers qui ont su jouer de notre frivolité, de notre désir de plaire, en érigeant stars et mannequins en nouveaux modèles de perfection esthétique. Notre société est de plus en plus fondée sur le paraître, les apparences comme en témoignent le boom de la chirurgie esthétique et la recherche d’une jeunesse éternelle. Il est ainsi commun d’allier beauté et bien-être, beauté et vie affective comblée.
Les stéréotypes de beauté de l’image corporelle dans la plupart des sociétés occidentales valorisent un idéal de minceur et dévalorisent le plus souvent les corps plutôt arrondis.
le phénomène a pris une dimension telle que l'aspect physique et notamment la ressemblance à l'être idéal est devenue une caractéristique d'intégration sociale primordiale. La beauté, mise sur un piédestal comme elle l’est dans notre société, exerce une véritable dictature sur nos consciences. L’actuel pouvoir de l’image et de la représentation de soi agissent en effet directement sur l’estime que nous nous portons. Il est certain que l’image de la beauté véhiculée par la société influence nos comportements. Nous condamnons tous a - priori de telles pratiques mais quel serait notre comportement face à deux individus de compétences égales mais aux physiques diamétralement opposés ? Nous sommes tous sensibles à l’esthétique, soucieux ne serait-ce qu’un minimum de notre apparence et enclins à attribuer aux beaux de nombreuses qualités alors que dans l’immédiat nous sommes peu attirés par les individus aux physiques moins avantageux.
Pour notre étude nous ciblerons le phénomène sur notre période contemporaine au sein de notre société (l'occident).Nous verrons dans un premier temps, si la beauté physique est indispensable au bonheur et à la réussite puis dans un deuxième temps si elle peut être parfois une gène.

DEVELOPPEMENT

La beauté est souvent associée à la perfection, à la réussite. Cependant, peut-on affirmer qu'il faut être beau pour réussir et être heureux?
Sur le plan professionnel et certainement d un point de vue utopique, nous devrions être jugé uniquement sur nos diplômes et nos compétences, pourtant notre apparence physique tient une place tout aussi prépondérante dans la décision finale du futur employeur. Le premier entretien est soumis aux même règles qu’une première entrevue quelconque puisque nous sommes jugé au premier abord sur notre physique et rapidement « catalogué » . S’il est évident qu’une tenue irréprochable (cheveux propres, vêtements corrects) est nécessaire et primordiale le jour d’un entretien, il apparaît véritablement injuste que le poids ou la beauté, critères triviaux et sans rapport avec les compétences professionnelles, constituent un critère de recrutement implicite mais non négligeable.
Les recruteurs refusent d’avouer clairement que le physique compte même si dans les métiers "de contact" en relation directe avec le public, les critères esthétiques sont primordiaux, les candidats « hors normes » étant écartés. Les femmes doivent ainsi être jolies et les hommes charismatiques.
Ce qui est encore plus éloquent, c’est que selon une étude anglaise, les employés peu gâtés par la nature percevront des salaires inférieurs à la moyenne alors que leurs collègues au physique agréable gagneront plus que la norme. La beauté permet donc non seulement d’échapper au chômage mais aussi de vivre plus aisément.
Il est vrai que dans certains milieux comme la mode ou le cinéma, la beauté joue un rôle important. Il est assez rare de voir déambuler des mannequins ou des acteurs qui ne sont pas vraiment beau, excepté si cela est voulu. En effet, les critères de reconnaissance de Laetitia Casta ou de Brad Pitt n'ont pas été l'intelligence mais bien la beauté.
Dans ces circonstances, l'esthétique fait partie des critères de choix.
De plus, la beauté a un impact considérable sur la perception de l'individu et par conséquent joue un rôle primordial, même si cela est inconscient . Des expériences démontrent que beauté et laideur influencent inconsciemment nos attitudes, nos pensées et nos agissements envers l'intéressé. Par exemple, des étudiants et étudiantes différents en attrait physique ont reçu pour une dissertation identique quant au contenu, des notes différentes. Une autre expérience réalisée avec un jury simulé a révélé que pour divers accusés, à délits équivalents, le verdict différait aussi suivant l'attrait physique de ces derniers. Les sujets les plus beaux sont jugés avec plus d'indulgence que les moins beaux. Pourtant 93% des membres du jury prétendent que leur décision est fondée sur les informations objectives dont ils disposent quant au délit et au caractère de l'accusé. Ainsi, beauté et laideur influencent notablement les évaluations dont le sujet fait l'objet. On croit que l'aspect physique est superficiel et que l'appréciation d'autrui est basée sur des qualités objectives plus essentielles, mais il n'en est rien. L'impact de la beauté est considérable puisqu'elle nous manipule inconsciemment. Quelles que soient les circonstances, il y a une surévaluation de l'individu si celui-ci est beau.
On le voit, la beauté peut être importante dans certains cas, mais en général, la beauté n'est pas un facteur déterminant dans la réussite.
Tout d'abord, notre société est pervertie par les standards de beauté imposés par le show-business. En effet, les gens jugent de plus en plus par rapport à ces idéaux. Heureusement cela ne fonctionne pas toujours de cette façon. La réussite professionnelle est aussi due au caractère et à la persévérance. Quand on voit des personnes comme Mimi Mathy, Coluche, Jacques Chirac, on remarque qu'il n'ont pas réussi pour leur beauté mais bien parce qu'ils ont fait preuve de volonté, de travail et de ténacité. Un sondage paru dans le Bizz confirme cette idée en affirmant que 59% des employeurs jugent sur la personnalité, l'attitude et la motivation mais aucun des directeurs interrogés n'a parlé de beauté... Notre monde n'est donc pas tout à fait aveugle au point de laisser les stéréotypes prendre le dessus.
Ensuite, la beauté est un phénomène passager et éphémère. Tous les dix ans, une nouvelle mode arrive et en remplace une autre. Les tableaux de Rembrandt représentent des femmes assez rondes ; l'opposé de nos standards actuels qui tendent plutôt vers le filiforme. De plus, la beauté étant subjective, une « déesse » chez une personne sera peut-être un « laideron » chez une autre. La réussite d'une personne grâce à son physique n'est pas assurée dans 10 ou 20 ans.

Malgré le fait que l'être idéal, symbole suprême de beauté (qu'il soit masculin ou féminin), est supposé être plus aimable, plus sensible, plus flexible, plus confiant en lui-même, on le croît plus maître de son destin, moins influençable. On lui accorde une compagnie intéressante, force, équilibre, modestie, sociabilité, métier prestigieux, vie réussie, mariage heureux…Nos perceptions de l'individu induisent une foule d'idées et d'attentes basées sur le stéréotype " ce qui est beau est bon ".
Cependant, un physique de rêve peut aussi se révéler « handicapant » à partir du moment où les stéréotypes de « belle et idiote » sont profondément ancrés dans les mentalités et où il faut peut-être se battre deux fois plus pour prouver aux autres sa valeur.
Ensuite notre corps est la première chose que les autres voient de nous ! Certains l'utilisent pour leur métier, d'autres comptent sur lui pour séduire... Et pourtant, bien qu'ils soient beaux ou séducteurs, beaucoup d'entre eux ne sont toujours pas heureux dans leur corps ! Car être beau ne rime pas toujours avec amour de soi, confiance en soi être bien dans sa peau.
« Je ne m'aime pas",. Qui n'a jamais prononcé ses mots ou les a surpris dans la bouche d'une amie dont pourtant tout le monde jalouse le succès auprès des hommes ! Chiqué, caprices d'enfant gâtée ? Pas forcément... Tous les gens beaux n'ont pas une image positive d'eux-mêmes. On a beau les trouver beaux et le leur dire, eux ne se sentent toujours pas satisfaits de leur corps...
Notre corps est en quelque sorte notre vitrine car il nous protège et en même temps, il nous expose aux regards de notre entourage. Le problème est que l'idée que nous nous faisons de lui est rarement en accord avec ce que les autres pensent de nous. Nous nous voyons gros et laid, quand nos amis nous disent beau et charmant... Nous nous pensons fades et sans sex appeal, quand les autres nous envient notre charisme ! Personne n'échappe à cette problématique du rapport esthétique à soi-même.
Si futile que cela puisse parfois paraître, des gens beaux ont parfois un rapport à leur image qui les parasite au point même de les empêcher de vivre une vie épanouie avec eux-mêmes et dans la relation à l'autre.
De plus, certaines personnes belles ne le sont jamais assez ou vivent dans l'angoisse constante de perdre ou d'abîmer leur beauté. Ces personnes se sont laissées engloutir par leur image...Certaines femmes ont l'impression que si elles ne plaisent pas cela engage toute la question de la valeur de leur être. Si elles ne plaisent pas, c'est qu'elles ne valent rien,

Conclusion

Cette étude a permis de constater que nous vivons aujourd'hui dans une société où la beauté occupe une place de plus en plus grande. C'est un pôle pluridimensionnel, représentatif de multiples valeurs qui, exploité de diverses manières, amène les individus non seulement à s'y intéresser mais aussi à tout centrer sur lui. Le corps est sur-médiatisé et l'image que l'on nous en propose est unique : c'est celui d 'un corps harmonieux aux mensurations préétablies qui correspond à celui d'un homme et d'une femme au statut idéal.
En effet, l'attrait physique semble bel et bien être récompensé socialement sous diverses formes. La beauté est une valeur sociale, un atout important.
On peut avancer que la beauté peut aider à la réussite, mais elle n'est pas obligatoire à celle-ci. La réussite familiale professionnelle, sociale ou autre ne dépend pas de la beauté mais bien de la volonté et de la personnalité de chacun. Et comme le dit si bien Joyce Carol Oates, écrivain américain, « La beauté est une affaire de perspective, de subjectivité, de préjugés culturels ».
Comme beaucoup d'individus, j'accorde une certaine importance à mon apparence physique, consciente de la puissance et de l'impact médiatique et social à ce sujet
Je pense que la beauté est un langage, un média qui nous présente aux autres. Ne sommes nous pas tous sensibles à une apparence soignée, à une personne élégante ?
Remarquez comme un sourire ouvre bien des portes…
La coquetterie, n'est pas un défaut mais plutôt un passeport qui parle de nous et présente aux autres le meilleur de nous même. Véhiculer une image positive conforme à ses désirs permet de se sentir " bien dans sa peau " et de libérer le charme et le charisme enfouis en chacun de nous. Ces attributs participent à notre réussite sociale, facilitant la communication et le partenariat.
Malgré tout, je pense que la modélisation des êtres humains sont des obstacles à l'éclosion de la beauté inhérente en chacun de nous. Selon moi, il ne faut jamais renier sa personnalité, pour faire plaisir, pour être conforme ( à qui, à quoi ?), dans l'hypothèse d'espérer être mieux considérée. J’aurai peut être le sentiment d'être belle car admirée pendant un instant, mais quelque part le sentiment diffus que ce n'est pas moi que l'on admire mais la comédienne qui joue un rôle. Et ce rôle, ne serai pas le reflet de ma personnalité. Je pense qu’il faut restez soi même en toutes circonstances. Notre société ne devrait-elle pas se concentrer un peu plus sur la personnalité des gens plutôt que sur leurs apparences extérieures ?
De plus il est important de remarquer que cette tendance à la normalisation ne s'applique pas uniquement à l'apparence corporelle, mais s'étend à de multiples domaines comme le langage, la pratique sportive, et même aux idéologies.
Notre société n'est-elle pas en train de tendre vers une uniformisation universelle de l'être sous toutes ses formes pour finir par ressembler un jour à une civilisation clonée ?
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