La mort ajoute t-elle de la valeur a la vie? stttp urgentissime

Philosophie > sujets expliqués - Question simple

Conversation avec le cyberprof

 
 
Enoncé & travail avant correction
bonjour a tous, g plussieur idée de plan mais je ne sais pa trop lakel choisir.G trouvé comm problematique:" l' existence a t -elle un sens?? voici mon plan I)"je suis fini a quoi bon agir? -impuissance de l'homme face a la mort -passage ephemere sur terre ....ect II)Mais la mort peut etre une source d'energie. -la pensée de la mort stimule le vivant -cf Kerkegaard Voila pouvez vous me dire si ce plan convient??? merci beaucoup "
 
 
  1er point : un plan n'est correct que s'il correspond à une véritable problématique. Or il me semble, d'après la "problématique" que vous proposez, que cette notion n'est pas très claire pour vous. Retenez en tout premier lieu qu'une question (comme "L'existence a-t-elle un sens?") n'est JAMAIS une problématique. Pourquoi? Parce qu'une problématique est l'expression d'un PROBLEME, or un problème est une impasse, une contradiction, deux thèses opposées qui s'affirment également. Ici, le thème de la mort comme critère d'évaluation de la qualité de la vie. Eh bien, oui, à première vue, la mort, la conscience de la mort, peut nous faire prendre conscience de toute la valeur de la vie (voir l'exp. d'individus confrontés de près à la mort, par ex. dans une guerre). Mais d'un autre côté, force est de nous interroger sur la valeur de cette prise en compte de la mort pour apprécier la vie. N'est-il pas en effet paradoxal d'apprécier la vie en pensant à la mort. Cette appréciation, cette valeur que l'on attribue à la vie, ne procède-t-elle pas avant tout de la CRAINTE de la mort (d'une passion donc)? Peut-on alors dire dans ce cas là qu'on donne une grande valeur à la vie pour elle-même, alors qu'on ne lui donne de la valeur que par crainte de l'expérience de la mort, inconnue? Cela semble paradoxal, d'autant plus que si l'on en croit Spinoza, "L"homme libre [cad sage] ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa sagesse est une méditation de non de la mort mais de la vie" (Ethique, IV, 67). Autrement dit, selon cette perspective, la valeur que l'on doit attribuer légitimement à la vie procède non de la prise en compte de la mort, mais de la prise en compte de la positivité même de la vie. Seulement, il faut toujours avoir le soin de préciser de quoi l'on parle. Ainsi la vie dont il est question ici, laquelle est-ce? La vie arrimée au corps, changeante, celle que Platon dénonce comme prenant la place de la vie la plus importante : celle de l'âme? La vie de l'âme n'exige-t-elle pas une séparation d'avec le corps (=mort)? Voir sur ce point Platon, Phédon : il ne faut pas craindre la mort, puisqu'elle siginifie la séparation de l'âme et du corps -l'âme n'est plus prisonnière du corps et asservie à ses intérêts matériels). Voilà donc qq indications pour élaborer une véritable problématique qui doit vous conduire à construire un plan en trois parties. N'hésitez pas à soumettre le résultat de vos nouvelles réflexions. Bon courage "