en une : Le lexique de français

Correction devoir de francais

Francais (college, lycee) > sujets expliqués - 28/11/2009 - correction

Conversation avec le cyberprof

 
 
Enoncé & travail avant correction
Bonjour, je dois rendre ce devoir lundi matin. Pourriez-vous me communiquer votre correction d'ici dimanche soir. Si cela n'est pas possible, veuillez annuler ma demande et m'en informer. Merci. PS: les questions et mes réponses sont dans le document devoir_de_francais.doc. Les textes de references sont doc1.pdf et doc2.pdf

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  Bonjour, Mes sincères excuses tout d'abord pour le délai de réponse qui dépasse les 24H réglementaires, j'espère qu'en ce gris après-midi le devoir a pu attendre ! Venons-en donc aux commentaires des deux sous-questions. 1) L'accroche "Le Corbeau et le Renard. La Cigale et la Fourmi…" me semble très bonne pour style journalistique, qui fait appel au vécu du lecteur. Mais pour une dissertation littéraire est-ce aussi le cas ? A vous de juger selon votre goût et... celui de votre correcteur. Le reste du cheminement vers un regard critique est bien mené. Un détail toutefois : La Fontaine a dépeint "la société de son temps" mais pas seulement ! C'est plus fondamentalement la nature de l'Homme qui transparaît dans sa vie en société, d'où son actualité encore aujourd'hui. Ce lien entre société d'antan et humains est un peu trop implicite entre vos deux phrases "Ce fabuliste..." et "Au-delà du plaisir...". Bref élargissez "la société de son temps" par quelques mots pour y remédier. Par ailleurs, votre paragraphe paraphrase un peu trop la citation : le laconique "Les Fables sont rassurantes" puis "ne doivent-elles pas inquiéter, voire déranger" manquent une occasion de reformuler et donc de justifier le plan. Paraphraser le plan, par contre, est tout à fait acceptable puisque c'est *votre* plan. Simplement, annoncer la 3e partie par une affirmation (qui n'est censée venir qu'après la réflexion apportée par les parties 1 et 2) me semble prématuré. Remplacez-la plutôt par une interrogation comme vous le faites juste avant, ou par une supposition. Enfin, deux remarques sur la ponctuation, au cas où : - Les points de suspension prennent une espace après mais pas avant. - Vous pouvez soit encadrer "surnommé « l’Esope et le Phèdre français »" par *deux* virgules, soit le laisser dans la phrase, mais pas lui apposer une unique virgule avant le verbe. Et si La Fontaine nous a légué un tel héritage, c'est qu'il "était un homme affable". ;) 2) Bonne progression de la conclusion. L'idée de résumer succinctement le raisonnement puis de répondre à la problématique est peut-être simpliste, mais efficace. Ici quelques développements seraient encore bienvenus. L'assertion "Nombreux sont les romans qui confirment son opinion" est ainsi un peu courte ("jeune homme !") et n'apporte pas grand chose telle quelle. Résumer le développement de la partie 1 en une ou deux phrases donnera De même, "Mais certains romanciers préfèrent parfois effacer la présence du narrateur" soulève la question "pourquoi ?". Il suffirait de rappeler que l'auteur peut ainsi donner à son roman un caractère omniscient voire objectif. La dernière phrase, effectivement, ne me semble pas ouvrir une nouvelle thématique. D'ailleurs votre "sèche" se sent puisque vous avez privé le titre de l'oeuvre de Nothomb de sa majuscule et même inversé ses deux mots ! Voici donc deux propositions d'élargissement du sujet, sur le sens porté par les romans : - À l'opposé du réalisme, un roman tout entier orienté vers un but de l'auteur peut-il porter une morale ou un sens recevables ? La plausibilité est-elle indispensable à l'identification lecteur-personnage ? Cette double question concerne en particulier le genre de la science-fiction, assez mis à l'écart alors qu'il marie justement un "réalisme scientifique" et... de la fiction pure. - Remettre en question la 3e partie : est-ce toujours la vision de l'auteur qui prévaut ? Et s'il y a plusieurs auteurs ? Ou un interlocuteur fictif (comme dans les discours de Platon) ? Ou un même récit repris plusieurs fois par différents narrateurs ? Ou encore, le réalisme et le naturalisme parviennent-ils à être suffisamment neutres, "scientifiques", pour effacer toute opinion du romancier-reporter ? Enfin, une dernière correction de grammaire : "une diversité [...] qui répond" est au singulier. Bonne fin de rédaction, pour cet alpha et oméga, et bonne soirée, Grégoire CB