en une : Cours philo : Dieu

Evolution de la condition féminine

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Enoncé & travail avant correction
Dans Cette premiére page j'ai repris toutes les citations de l'auteur qui me paraissent essentielles pour comprendre l'évolution de la condition féminine. Tout au long du livre nous allons essayé d'étudier comment cette petite fille bien rangée a pu changé. P 21 . " les notions neutres en avaient été bannies… pas de milieu entre le traître et le héros etc.. Ce que j'éprouvais, ce que je vovais devait entrer dans un cadre.. Je me fis le reflet docile de mes parents", P 43, je fus modelée par ma mère, une sorte de symbiose P50 toute mon éducation m'assurait que la vertu et la culture comptent plus que la fortune. P 67; à la maison on ne laissait rien perdre, ni un croûton de pain, ni un bout de ficelle. On usait nos vêtements jusqu'à la corde et… P110 j'appris à taire, j'appris la clandestinité. P 194. J'étais dans la même situation que ces fils de famille dexasés, je me séparais de la classe à laquelle j'appartenais , où aller ? P 216 ce que je reprochais à jacques c'est d'accepter la condition bourgeoise. + loin elle dira m'enfermer dans les limites d'un amour horreur, je ne veux pas faire ce sacrifice de tout moi-même. A travers sa mère, elle dira p41.Ma mère ne songea jamais à protester… elle fut sans aucun doute une jeune mariée heureuse, mais à peine distinguait-elle le vice de la sexualité. Elle associa étroitement l'idée de la chaiR à celle de péché. P 82; ces interdits visaient particulièrement l'espèce féminine, pas de décolleté, pas de jupe courte, pas de maquillage, etc… P108, son éducation, son milieu avait convaincu ma mère que la maternité était le + beau des rôles, P138 une de ses premières révoltes sera de ne plus croire en Dieu., j'en conclus dira t-elle qu'il avait cessé d'exister pour moi. P 140 mais encore soumise elle continuera d'aller à la messe, de communier, je commettais un sacrilège. P172 elle avoue enfin à sa mère qu'elle ne croit + en Dieu. P 209 , on m'interdisait d'aller voir mon ami Jacques, je n'osais lui désobéir. Son sens, son but : P 59; Tel était le sens de ma vocation : adulte, je reprendrais en main mon enfance et j'en ferais un chef d'œuvre sans faille. Ainsi au présent et dans l'avenir, je me flattais de régner seule, sur ma propre vie. P143 si j'avais autrefois souhaité être institutrice c'est que je révais d'être ma propre cause et ma propre fin, je pensais que c'est la littérature qui me permettra de réaliser ce vœu. Je servirais l'humanité, j' m'intéresserais à la fois à moi et aux autres. P 168; une vie nouvelle, une vie autre, ma vie serait une belle histoire qui deviendrait vraie au fur et à mesure que je me la raconteraais. P 181 : il faut ma vie serve, il faut que tout dans ma vie serve, je ne voulais pas léser l'humanité. P 191 mon chemin était clairement tracé, me perfectionner, m'enrichir et m'exprimer dans une œuvre qui aiderait les autres à vivre. P283 je mettais mise en marche vers l'avenir. P343. l'avenir me paraissait plus réél plus sur, je ne me décourageais pas, je voyais s'ouvrir devant moi un champ clairement défini, avec ses problèmes, ses tâches, ses matériaux, ses instruments, ses résistances. Il y avait tout à faire : combattre l'erreur, trouver la vérité, la dire, éclairer le monde, peut être même aider à le changer. Son père : P110 un enfant qui juge sa mère est un imbécile. Mes lectures étaient contrôlées.. P 122 S.DB. avait dérobé un livre pour le lire, son acte écrira t-elle fut jugé criminel. P 176 mon père était anti-féministe, il estimait que la place des femmes est au foyer et dans les salons. P 177 son père dira dommage que simone ne soit pas un garçon, il n'aimait pas les professeurs, aurait voulu que son fils soit polytechnicien. P 178 mon père avait tenté de préserver mon ignorance, il avait le culte de la jeune fille la vraie. P 189 mon père était intolérant, il pensait que je le reniais délibérément car mes goûts étaient différents. Explication : L'écriture des mémoires est donc l'aboutissement de toute une carrière, un projet abordé par des moyens détournés, et réalisé à la fin des années cinquante. Tout au long du livre Simone de Beauvoir nous montre qu'à chaque moment de sa vie, elle était libre de choisir et qu'elle a pu modifier le cours de son existence. Elle pouvait prendre position de telle ou telle façon, et accepter ou refuser tel ou tel chemin. Elle pose donc sa vie comme objet d'étude existentialiste et montre à son lecteur ses transformations successives. Elle aurait pu à cette époque refuser de remettre en cause toute sa vie mais elle a préféré lutter et ce livre autobiographique a été écrit pour permettre à beaucoup de femmes de se reconnaître, de lutter comme elle a osé le faire. Timidement au début quand elle était enfant, en refusant Dieu dans un premier temps, grâce aussi aux livres, en se posant des questions, en cherchant la vérité en trouvant parfois le doute, la peur elle a lutté petite fille, adolescente, étudiante et femme. Mais l'admiration des lectrices vient aussi de son milieu de petite bourgeoise où elle a vécu, de ce milieu elle a voulu en sortir. Déjà nous devons situer ce roman autobiographique dans son contexte, sa date qui à l'époque est considéré comme une sorte de révolte car S.DB. fait partie de la bourgeoisie bien qu'il n'y soit à son regret jamais entrée. Cette révolte vu l'époque nous montre toute la détermination de l'auteur et ce roman si près du public et plus particulièrement des femmes sera aimé et reconnu car beaucoup d'entre elles s'y reconnaitront. S.D.B. pour l'époque sera même un modèle pour le sexe féminin, car n'oublions pas beaucoup de jeunes filles n'osent pas encore se révolter Son écriture n'est donc pas figée mais elle va toujours de l'avant, elle est en "perpétuel devenir", et semble se projeter dans le futur, tout en conservant le moment présent. Le moment présent est essentiel pour Simone de Beauvoir car elle a voulu toute sa vie être heureuse et ce dans le moment présent. Bien sûr nous pouvons souligner que cette volonté d'être heureuse est caractéristique de chaque être mais peu d'auteurs ont raconté leur quête du bonheur dans leur œuvre. Elle nous montre bien dès le début par un récit détaillé, pleins de souvenirs, son enfance, la vie heureuse auprès de ses parents, toute une longue description de ces journées passées auprès d'eux, leurs rôles, toute l'admiration qu'elle leur a porté, cet amour puis cette haine, enfin de nombreuses personnes et jeunes filles se retrouveront dans ce livre, qui prend le lecteur comme témoin, et se sont identifiées à l'auteur. Car combien sommes nous dans ce cas à avoir vécu une enfance douillette et heureuse puis à découvrir la réalité de la vie et des personnes qui nous entourent. Elle se révoltera contre son éducation de petite bourgeoise. Comme beaucoup de ces jeunes filles elle s'est un jour aussi révoltée contre un système, contre une éducation pour s'affirmer devenir ce qu'elle voulait devenir. Elle ne voulait plus être soumise, devenir indépendante était son objectif. Beaucoup de personnes à travers encore la dureté de la vie, la guerre ou bien d'autres choses prennent conscience de leur responsabilité et changent. S.D.B est consciente de partager une enfance, une adolescence semblables à beaucoup de femmes. Mais elle veut montrer aussi aux jeunes filles qu'elles peuvent se libérer du joug familial, sortir de leur condition, évoluée, et acquérir leur indépendance. Elle nous dit qu'il faut s'ouvrir aux autres, d'êtres courageux pour réussir dans la vie, il faut lutter, se remettre en cause et prendre par la main son destin. Elle dira qu'à travers l'écriture elle avait trouvé un certain bonheur et que cette dernière lui était devenue indispensable.